Reddit a sondé ses utilisateurs à propos des pires candidats jamais reçus dans un entretien d’embauche. Les réponses valent le détour. Mains moites, cravate mal ajustée : « Mes qualités ? Je suis capable de tracter un camion avec mon pénis… »

Le type qui ne supportait pas les Chevrolet

Chômeur de longue durée, trois gosses à charge ; le candidat a absolument besoin de bosser et présente les qualifications nécessaires pour un boulot qu’il va probablement décrocher. Quand le RH lui montre la bagnole de fonction, le candidat a un mouvement de rejet : « Désolé, mais je ne peux pas conduire une Chevrolet, c’est contre ma religion. » Et il se casse.

Celle qui ne savait pas se servir d'un ordinateur (pour une boîte de développement logiciel)

Lors d’une interview Skype avec une candidate pour un poste dans une boîte de développement logiciel, le RH explique qu’il va transmettre un lien pour accéder à un petit test de vérification des savoir-faire. Jusque là, rien de grave. Sauf que la candidate demande si le RH va écrire ce lien sur le paperboard situé derrière lui. Le RH la rassure en lui expliquant qu’il va lui envoyer le lien par chat et lui détaille la procédure pour accéder au chat de Skype, au cas où elle ne serait pas familière avec le logiciel. Il l’envoie. Bon. La fille acquiesce et cherche des yeux le lien derrière le RH. Ensuite, la fille suit les instructions et essaie de cliquer sur l’écran avec sa main. Elle finit par trouver le lien au bout d’un quart d’heure et, plutôt que de cliquer dessus ou de le copier, commence à le recopier à la main dans son navigateur. Elle n’a jamais fait le test.

Le graphiste passionné par le meurtre

Pour un poste de designer graphique, une boîte a reçu un candidat tout fier de montrer son portfolio entièrement rempli de peintures figurant des femmes en train de se faire assassiner. Une manière comme une autre d’aborder sa passion pour le meurtre.

Il n’a pas eu le boulot.

L'entretien en présence de môman

Pour une boîte de service après-vente, un jeune candidat se présente avec sa mère. Pourquoi ? « Pour s’assurer que la boîte correspond bien à son fils » répond la mère. Ensuite, il se passe ce drôle de truc qui consiste à voir la mère répondre à TOUTES les questions posées au fils. Le RH invite donc la mère à sortir. Elle refuse. L’entretien se terminant, la mère invite le RH à aller se faire foutre.

Celle qui prend un peu trop la confiance

Alors qu’il recevait une femme plus âgée que lui pour un poste de management, un responsable RH a eu la surprise de la voir se maquiller en plein milieu de l’entretien tout en lui parlant comme à une merde. Elle pensait probablement que le responsable était un genre de secrétaire qui devait la faire patienter avant de rencontrer le patron. Raté.

Celui qui en avait après ses chiens

A la question : « Quand seriez-vous libre pour commencer ? » un candidat répond qu’il est disponible immédiatement, mais qu’il doit d’abord tuer ses chiens pour pouvoir prendre le poste, ce à quoi il est prêt à se résoudre parce que le job l’intéresse vraiment. Les recruteurs n’ont pas pris le risque d’avoir du sang canin sur les mains.

Celui qui était mal entouré

Un lycéen qui cherchait un boulot alimentaire avait indiqué ses amis comme références ; c’est que tous ses amis travaillaient dans la boîte à laquelle il postulait. Interrogé sur les raisons pour lesquelles il a postulé, il répond « Tous mes potes bossent ici, donc je me suis dit que ce ne serait pas tellement du taff, plus une manière de me marrer ». Le recruteur lui demande alors si la présence de ses amis risquerait de le distraire du boulot à abattre. Le lycéen répond : « Ouais, peut-être, en classe, les profs nous séparent. »

L'habitué des gardes à vue

Lors d’un entretien pour une boîte d’assurances, un candidat refuse de répondre à la moindre question : « Je sais pas » « Je sais pas » « Je sais pas ». La seule question à laquelle il répond franchement est celle de savoir s’il a toutes ses chances d’être embauché. Pour lui, la réponse est oui.

Le mec super honnête

Un candidat remplit sa fiche de candidature. A la question : « Pourquoi avez-vous quitté votre dernier travail ? », il répond : « J’ai abattu mon ancien patron d’une balle dans la tête ». Il n’a pas été pris.

Celui qui n'aimait pas tourner autour du pot

Pour un boulot de chantier, un recruteur reçoit un candidat. On s’installe tranquillement, puis le candidat se lance dans une grande tirade d’une heure 20 dans laquelle il explique qu’il n’aime pas les personnes qui tournent autour du pot, celles qui discutent pour discuter, celles qui perdent du temps au travail en conversations, celles qui y vont par quatre chemins, quoi, qui ne vont pas droit au but, celles qui perdent du temps en circonvolutions quand il y a du travail à faire, qui prennent les chemins de traverse, celles qui…

Sans répondre à une seule question.

Celui qui s'était paumé

Pour un travail de maintenance, un candidat explique au recruteur qu’il a postulé il y a tellement longtemps qu’il ne se souvient plus pour qui ni pour quoi. Le recruteur lui détaille les tenants et les aboutissants de la boîte et du travail pour lequel ils se rencontrent. Le candidat répond qu’il ne connaît pas le matériel qu’il aurait à entretenir, qu’il n’a rien à faire là, et s’en va.

Le mec qui ne supportait pas qu'on essaie de la lui faire à l'envers

Pour un boulot dans les infrastructures télécom, alors que l’entretien se passait juqu’alors tout à fait normalement, un candidat se voit interrogé sur les critiques qu’il a pu recevoir dans ses précédentes expériences. Il bugue et répond : « Je ne supporte pas que les gens essaient de me la faire à la table. » Silence. « Tout va bien, monsieur ? » « Machin a essayé de me la faire à l’envers, et machine aussi, et trucmuche, pas mieux ils ont tous essayé de me la faire à l’envers. »

La nana qui avait un léger problème de racisme

Pour un poste dans la santé, une candidate interrogée sur les expériences qui l’avaient amené à devoir gérer une situation nouvelle et inattendue a répondu qu’elle avait dû déménager dans un quartier où beaucoup de Noirs vivaient et qu’elle avait dû apprendre à « les gérer ».

Le mec qui aimait ses pieds

Dans le cadre d’un recrutement d’un poste de journaliste sportif, un recruteur explique au candidat qu’il a en face de lui qu’il devra de temps en temps transporter le matériel d’une salle à une autre. Ni une, ni deux, le candidat enlève ses pompes et ses chaussettes, pose son pied droit sur la table et montre au recruteur une cicatrice : « J’ai une plaque dans mon pied. Je ne peux pas porter des choses lourdes. »

Le dire aurait suffi.

La transcendance

Un candidat avait indiqué Jésus au milieu de ses références. Comme il n’avait pas indiqué de numéro de téléphone, le recruteur l’interroge sur la manière de le joindre. Le candidat répond : « Comme ça ». Et se met à prier. Malaise.

C’est dur le marché de l’emploi.

Source : Reddit