« Jean Pierre, t’as pas une idée de film ? »

« Si si, prends une BD dans ma bibliothèque là »

Voila grosso modo ce qu’il se passe beaucoup trop régulièrement dans les boites de production. Car si cinéma et BD ont parfois fait très bon ménage (Sin City, Kick Ass, certains Asterix …), il faut bien reconnaitre que la plupart du temps : c’est raté. Choix de casting hasardeux, pas de budget, mal éclairé, mal filmé ou monté avec les pieds. Alors, on vous a dressé une petite liste des adaptations récentes à fuir comme la peste… Ou à regarder si vous aimez avoir mal, nous ne sommes pas là pour juger.

Boule & Bill

Si l’ennui devait être symbolisé par un film : ça serait Boule et Bill.

Malgré Marina Fois, on ne retrouve RIEN du charme de la BD. Absolument rien. C’est vide, c’est creux, c’est ni drôle ni touchant.

Et en plus y’a Franck Dubosc. Remboursez.

Nous devant le film.

Valérian et la Cité des mille planètes

C’est le film français le plus cher de tous les temps. Mais le problème, c’est que c’est aussi l’un des pires.

Trop long, trop brouillon et tout le monde joue mal. Les critiques classent tous le film dans leurs listes des plus mauvais films de 2017. Une éventuelle suite est annulée direct. Depuis Luc Besson n’a réalisé qu’un seul film (« Anna », c’est à dire Nikita mais en nul) qui a fait un four total lui aussi.

Dur.

Nous devant le film.

Gaston Lagaffe

On aime beaucoup Pierre-François Martin-Laval, qui joue et réalise.

On aime beaucoup Alisson Wheeler qui fait une super Mlle Jeanne.

On adore Jérôme Commandeur, parfait en Mr De Mesmaeker.

Et pourtant, ça ne marche pas. On dirait une pub pour la MAAF de deux heures. C’est moche, c’est pas drôle et on s’emmerde.

M’enfin ?

Nous devant le film.

Les Schtroumpfs

Un film avec des vrais acteurs et des Schtroumpfs en 3D, qu’est ce qui aurait pu mal se passer ?

Eh bien dites-vous que les schtroumpfs jouent mieux que les humains.

On en est là.

Nous devant le film.

Les Profs

On l’aime bien Pierre-François Martin-Laval mais va falloir arrêter de saccager des bandes-dessinées.

Et on met dans le même panier Arnaud Ducret, qu’on retrouve ici et dans « Gaston Lagaffe ». On appelle ça une association de terroristes.

Et ne comptez pas sur nous pour dire du mal de Kev Adams. Il suffit de voir le film, c’est déjà assez dur comme çà.

Nous devant le film.

Largo Winch

Tomer Sisley est l’un des pires acteurs français. Voilà, on l’a dit. Au bout d’un moment faut lui dire, c’est pas lui rendre service.

Désolé Tomer mais faut arrêter. Retourne faire du stand-up ou autre chose. Peut être plutôt autre chose d’ailleurs si ça ne te dérange pas. Une boulangerie, c’est bien une boulangerie non ?

Nous devant le film.

Le Petit Spirou

Même syndrome que Boule et Bill. En moins pire, mais quand même.

On aurait voulu aimer ce film, mais on s’ennuie. Malgré le grand Pierre Richard, qui illumine l’écran sur les quelques scènes ou il incarne le papy de Spirou. Malgré Francois Damiens en Mr Mégot (qu’on aurait aimé voir davantage). Malgré Philippe Katherine en abbé Langélusse.

Pour le reste c’est un petit film d’aventure gentillet qui ne dégage rien, et encore moins l’humour et l’espièglerie de la BD d’origine.

Nous devant le film.

LES CHEVALIERS DU CIEL

Benoît Magimel, Clovis Cornillac, Alice Taglioni et le réalisateur du premier « Taxi ».

Sur le papier, ça aurait pu être une adaptation très cool. Le Top Gun français. Sur le papier. Car c’est loupé. On vous laisse avec cette critique du site Chronic’Art.

« Un attrape-couillon absolu, à moins de vouloir participer de sa poche à cette ode au Mirage 2000, en finançant l’Armée de l’air. »


Aie.

Nous devant le film.

Iznogoud

« Les cris, les grimaces et les regards caméra intempestifs de Michael Youn, en vedette dans le rôle du méchant petit homme qui voulait « devenir calife à la place du calife », exaspèrent autant qu’ils démontrent à quel point le trublion télévisuel n’est pas un acteur. »

C’est signé « Le Monde ».

Et le pire, c’est que c’est vrai. Et en plus y’a Franck Dubosc.

Nous devant le film.

Astérix aux Jeux Olympiques

Un film aussi nul avec Poelvoorde, Delon, Astier, Depardieu et pas mal d’autres : c’est prodigieux.

Et pourtant, il n’y a pas une scène de drôle. Tout les décors sont laids, rien ne fonctionne. La seule séquence qu’on retient c’est les dix secondes ou Zizou joue au foot à la fin. C’est quand même pas bon signe. Bref, un film affreux à montrer dans toutes les écoles de cinéma pour que personne, jamais, ne refasse une telle bouse.

Et en plus y’a Franck Dubosc.

Nous devant le film.