La meilleure façon de marcher c’est encore de mettre un pied devant l’autre et de recommencer, nous explique la ritournelle. Certes mais pas que, surtout quand on n’a que deux semaines (limite du visa gratuit) pour visiter le Vietnam. Top 10 des moyens de transport à la cool au pays d’Ho Chi Minh.

En auto-stop

Il paraît que l’auto-stop n’existe pas au Vietnam. Effectivement, vous aurez sans doute l’air d’un extra-terrestre avec votre pouce levé au bord de la route. Peu importe, les Vietnamiens sont de nature généreuse et n’hésitent pas à s’arrêter pour savoir ce qu’il vous arrive. La plupart essaieront de vous glisser un billet pour vous dépanner, d’autres vous inviteront chez eux sans trop comprendre ce que vous faites au milieu de nulle part, avec votre sac à dos de 20 kilos. Alors c’est vrai que l’auto-stop n’existe pas au pays d’Ho Chi Minh, là-bas on appelle ça la solidarité.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

En train

Ne vous fiez pas aux noms des trains vietnamiens : ils s’appellent tous Express quelque chose, mais sont encore plus lents qu’un TER aux heures de pointe. Idem niveau confort, certaines lignes et wagons qui y circulent datent de l’époque française, soit plus de 50 ans. Autant vous prévenir, ça tangue sévère. Par contre, niveau rencontres et immersion au cœur de la vie locale, vous ne serez pas déçu.

En Cyclo-pousse

Les pousse-pousse n’ont pas pris une ride dans les grandes villes vietnamiennes, au contraire de leurs chauffeurs qui ont souvent dépassé l’âge de pédaler dans la rue sous le cagnard. Méfiez-vous quand même, la circulation est particulièrement dense en ville, notamment à cause des 2 roues, et vous risquez d’en prendre plein les narines. Privilégiez plutôt les trajets courts, vos poumons vous le rendront.

A moto

Il est possible de parcourir le Vietnam à dos de moto de petite cylindrée (100 cm³). La location existe mais revient chère. Le plus simple reste d’acheter votre monture, via internet ou les petites annonces déposées dans les guest houses, et de la revendre à votre retour. Un simple permis international suffit pour circuler à peu près partout. Faites juste attention à l’état des routes, aux camions qui roulent souvent comme des tarés, aux autres 2 roues, aux tuk-tuks, aux piétons… bref, soyez paranos, méfiez vous de tout !

A vélo

Le vélo au Vietnam, c’était bien il y 20 ans, avec une ombrelle dans une main et le guidon dans l’autre. Une image d’Épinal qui a vécu, tout le monde circulant en scooter ou à moto aujourd’hui. Tout le monde sauf vous. Rien ne vous interdit de circuler en BMX ou tout autre bicyclette. Par contre, comme à moto, méfiez-vous des autres véhicules. Sur les routes Vietnamiennes, c’est la loi du plus fort qui règne, et vos gros mollets n’impressionneront personne.

A pied

Parcourir le Vietnam à pied n’est pas vraiment dans les normes du tourisme local, où tout tend à vous ramener vers le droit chemin des agences de voyage. Raison de plus pour tenter le coup, vous verrez que vous ne resterez pas longtemps seul dans votre périple. Les habitants les plus modestes, notamment ceux des ethnies locales sont de grands marcheurs, et vous accompagneront parfois pendant des heures, dans l’espoir de vous vendre une bricole, ou simplement d’échanger deux, trois mots de français.

En bus

Sans doute le mode de transport le plus utilisé par les touristes au Vietnam. Sachez quand même que si le bus n’est pas cher, c’est qu’il y a une bonne raison, voire plusieurs. Primo, ils ne sont pas tous de première jeunesse. Deuzio, il faut aimer la promiscuité et voyager avec les genoux du voisin de derrière, enfoncés dans vos lombaires. Tertio, vous risquez souvent de vous choper un rhino-pharyngite à cause de la clim. Et enfin quarto, faut avoir une confiance aveugle en votre chauffeur, grand fan de Fast and Furious. A part ça, le bus au Vietnam, c’est sympa.

En voiture

Les voitures de location sont généralement livrées avec leur chauffeur. C’est clairement plus rassurant de lui laisser le volant, mais ça coûte également plus cher. Surtout qu’il vous faudra lui lâcher un gros pourboire à la fin du séjour. Autre possibilité moins courue : conduire vous-même. Vous serez davantage libre de vous déplacer à votre guise, par contre attendez-vous à transpirer au volant, notamment en ville à cause de la circulation anarchique des 2 roues, mais aussi aux places de stationnement rarissimes. Cœur sur vous ! Soyez fort.

En bateau

Quand on parle de croisière au Vietnam, on pense tout de suite à la Baie d’Halong et de Cat Ba. Ce serait dommage de vous limiter à cette carte postale. Le Vietnam est parcouru par de nombreux fleuves et rivières : Song Hong à Hanoï, le Mékong et la rivière de Saïgon à…Ho Chi Minh (il y avait un piège). Autant de cours d’eau le long desquels la vie locale s’est développé à son rythme. Et plus les rivières seront petites, plus vous plongerez dans le Vietnam profond, à cent milles lieux de tous les clichés touristiques sur le pays.

En drone

On est d’accord qu’un drone ne vous emmènera pas physiquement d’un point A à un point B. Par contre, il vous permettra de découvrir les paysages Vietnamiens sous un angle insolite. Le résultat est absolument dingue à condition de rester discret, la législation en la matière n’existe pas encore au Vietnam, et les autorités peuvent parfois s’avérer un poil tatillonne, avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à de l’espionnage.

Allez, bonne route !

Source : la vie