Un top qui existe puisqu'on sait bien que toutes les morts médiatiques ne se valent pas (souvenez-vous 2011). Il est donc normal de ressortir les disparitions marquantes de 2012. Cette année, nous avons perdu avec regret... (Cliquez sur le player pour écouter tout ça en musique pour faire un peu comme aux Césars)

  1. Le service public de luxe : Jean-Luc Delarue
    Il incarnait les excès du système des animateurs-producteurs qui s'engraissaient sur la redevance, les talk-shows sur les TOCs, la carrière d'Evelyne Thomas et la conception élargie de "consommation personnelle" de cocaïne.
  2. Les pionniers de la sitcom à la française : Gérard Rinaldi et Rosy Varte
    Ils ont porté bien haut les couleurs d'une certaine idée de la série télé familiale, entre "Marc et Sophie" et "Maguy". Depuis, la sitcom française est passée dans le broyeur AB et la moulinette Canal+. Il ne nous reste plus que les disques des Charlots.
  3. Les bras forts de l'Amérique : les Armstrong
    Neil Armstrong, le premier à poser le pied sur la Lune, aura attendu que Ray Bradbury ne soit plus. Dans le même temps disparait le palmarès de l'extraterrestre Lance Armstrong au Tour de France. Sale année pour les Armstrong (et pour la SF).
  4. Les Divas Ricaines : Whitney Houston et Donna Summer
    Tout de suite, vous vous dîtes "quoi Mariah Carey n'est plus et personne ne m'a prévenu" ?. Non, Maria va bien, malgré ses petits écarts de poids et elle n'a rien d'une diva. Par contre, Whitney, morte comme plein d'autres dans sa baignoire, ne fera plus la bodygard pour personne. Et pour Donna Summer, "winter has come".
  5. La légendaire bonne humeur toulousaine : Mohamed Merah
    A ce rythme là, l'office de tourisme de Toulouse devra rapidement faire quelque chose. Prise d'otage, meurtres dans une école, BFM TV toute la journée... Il est loin le temps de la ville rose chantée par Nougaro.
  6. La 7ème compagnie : Pierre Mondy et Pierre Tornade
    Les deux derniers piliers de cette saga à la française nous ont quittés coup sur coup. Il ne reste plus que les intérimaires, Aldo Maccione et Henri Guybet, mais sans le Sergent-chef Chaudard et le Capitaine Dumont, ce n'est plus pareil.
  7. Les clips des Beastie Boys : Adam Yauch
    On les connaissait sautillants, bondissants, euphorisants. Forcément, après 2012 et la disparition d'Adam Yauch, l'envie de sauter partout en "hip-hopant" pour notre plus grand plaisir en prend un peu un coup. C'est toujours les meilleurs tout ça tout ça...
  8. L'anti-sarkozysme : Nicolas le président
    "On" lui tapait dessus avec délice, mais il a perdu, alors il a quasi disparu, médiatiquement parlant. Plus d'adversaire (facile) sur qui taper, c'est presque déstabilisant. Heureusement en fin d'année Copé et Fillon sont venus dynamiser tout ça. Et on repense alors à Nico le nouveau barbu pour un retour triomphal. On en salive d'avance. Ce n'était qu'une petite mort.
  9. Le journalisme sportif qui déborde : Thierry Roland et Olivier Rey
    Un ancien de Stade 2 condamné à six mois de prison avec sursis pour violences et menaces à caractère antisémite et un commentateur de foot qui déclare à la suite de la victoire de Strasbourg en 1966 que "La Coupe quittait la France", vous nous manquerez les gars.
  10. La traditionnelle poignée de rock-stars : un bon petit paquet de grateux, batteurs...
    Jon Lord (Deep Purple), Gibbs (Bee Gees), Dave Jones (Monkees), Scott McKenzie et Herb Reed, le dernier Platters sont partis. Du côté des rock star hexagonales, ce sont Frank Alamo et Eric Charden qui ont saisi cette dernière occasion de sortir un best-of.

R.I.P. aussi à Vidal Sassoon, Larry JR Hagman, Mouss Diouf, Tony Scott, Michel Polac, Claude Pieplu, Sylvia-Emannuel Kristel, Frank Alamo, Claude Pinoteau...