Il y a parfois des modes étonnantes, dans le monde de la musique. L’une des modes les plus partagées est de donner un titre en deux parties à l’un de ses morceaux. Parfois, c’est logique, les deux parties ayant un sens l'une avec l'autre dire deux. Parfois, ça l’est moins…

  1. Hunab K'u (A New Age Dawns Prologue), Epica : un instrumental qui fait dire à toute personne d’un minimum de goût qu’il est vraiment regrettable qu’on ne confie pas plus souvent des musiques de films à des groupes de métal.
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  2. Nathalie (mon amour des JMJ), Oldelaf et Monsieur D : immense succès pour ce groupe sous-estimé (et mort depuis. Seul Oldelaf reste). Écoutez aussi « le café », ou cherchez son très bon clip sur Youtube.
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  3. Grand Jacques (C'est Trop Facile), Jacques Brel : « C’est trop facile de faire semblant. » Et Brel, lui, ne fait pas semblant. Il ne faisait d’ailleurs jamais semblant… Et il est mort. Pour de vrai, là aussi.
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  4. Don't know what you got (till it's gone), Cinderella : les androgynes de Cinderella signent là une bonne ballade à la Guns, avec tout ce que le style exigé : piano, refrains en power chords, solo chialant, voix déchirées. Un must.
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  5. (We are) The road crew, Motorheäd : les punks et les métalleux se les disputent depuis le début. Une seule certitude : Motorheäd, c’est des bons, des vrais. Tout le reste n’est que foutaise.
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  6. (Anasthesia) pulling teeth, Metallica : on aurait aussi pu citer Welcome home (sanitarium), mais c’est (Anasthesia) qui aura notre faveur aujourd’hui, parce que c’est Burton. C’est une raison amplement suffisante.
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  7. Norvegian wood (this bird has flown), the Beatles : un texte à pleurer, une mélodie aussi. Mais pas pour les mêmes raisons.
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  8. (What's the story) morning glory, Oasis : tiré de l’album du même nom (et non « éponyme », qui ne s’applique qu’à un personnage). Du temps où les frangins Gallagher se tapaient déjà dessus à longueur de temps, et arrivaient encore à faire semblant que ça allait bien. Depuis, le groupe est mort. Tant mieux.
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  9. Pride (In the name of love), U2 : je sais, il est mal vu sur ce site d’aimer U2. Mais merde, c’est quand même… euh, ben U2, quoi. Et pi c’est une chanson qui parle de Luther King, alors c’est forcément une bonne chanson. Non ?
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  10. Losfer Words (Big 'Orra), Iron Maiden : encore un instrumental, avec tout Maiden dedans, sauf la voix de Bruce (ben oui, c’est un instrumental), mais c’est quand même pas mal. Moins bien, mais pas mal.
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  11. Pretty fly (for a white guy), The Offspring : la chanson qui a appris à compter en espagnol à toute ma génération, par les seuls punks écoutables de l’époque. D’ailleurs, les autres sont tous morts.
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  12. Corpus Christi Carol (For Roy), Jeff Buckley : aérien, mystique, envoutant… A mes yeux le meilleur morceau de Jeff. Et le seul avec une parenthèse.
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  13. El Condor Pasa (If I Could), Simon and Garfunkel : le fameux air andin sur lequel on a posé des paroles un peu nazes (« Oui je le ferais, si je le pouvais, je le ferais sûrement ». Ben c’est cool pour toi). Et comme on a eu honte, on a mis le titre en anglais entre parenthèse, pour bien signifier que c’était anecdotique, les paroles. Et de fait, quand on ne les comprend pas, c’est une jolie chanson.
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  14. (Listen to) the Flower People, Spinal Tap : un groupe parodique, un film parodique, un morceau parodique… Et alors ? C’est surtout un immense film, un bon groupe, et quelques morceaux de génies. Dont ce Flower people du meilleur effet.
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  15. Je Collectionne Des Canards (Vivants), Ultra Vomit : le groupe qui a fait chanter « coin coin coin coin coin » à la foule du plus grand festival de métal de France. Rien que pour ça, respect…
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Top écrit par fikmonskov