28 octobre 2006. Madame Martosse, prof de français de son état, apprend la conjugaison du subjonctif au petit Wilson Texas, alors encore jeune et candide. Le pauvre Wilson sera tellement traumatisé par cette expérience qu’à partir de ce moment il ne parlera plus de lui-même qu’à la troisième personne. Plus de 10 ans plus tard, il décide de régler ses comptes en réalisant un classement des modes de conjugaison de notre belle langue, en s’appuyant sur des exemples concrets.

L'indicatif

Leonard De Vinci disait : « La simplicité est la sophistication suprême ». En ce sens, l’indicatif est un peu l’Iphone 7 de la conjugaison. Simple et efficace, c’est tout naturellement qu’il se classe premier de ce classement.

Exemple : « Je reste cool.«

L'impératif

Directif, il est utilisé par ceux qui savent ce qu’ils veulent. Lorsque l’on s’en sert bien, l’impératif a un petit charme brut.

Exemple : « Allons bouger notre petit boule rebondi tout au long de la nuit.«

L'infinitif

L’infinitif est un peu le niveau zéro de la conjugaison. Lorsque l’on pense à l’infinitif, on l’associe immédiatement à l’homme de Néandertal, primitif, qui chassait le mammouth avec une massue, mangeait de l’écorce, et roulait en Citroën ZX.

Exemple : « Construire une hutte.«

Le participe (surtout présent)

Uniquement utilisé en complément, le participe présent n’a pas de volonté propre. On sent bien que cela le rend triste, et personne n’aime la tristesse.

Exemple : « Il allait à la guillotine en pleurant« .

Le subjonctif

Extrêmement chiant, le subjonctif n’a pas volé sa dernière place au classement. S’il était une situation, il serait ce moment où tu dois faire la queue pendant des heures pour aller chercher ta voiture à la fourrière.

Exemple : « Il faut que je finisse le bilan comptable de ma société de location de ventilateurs.«

Bon après, c’est très subjectif comme classement, hésitez pas à nous dire quel est votre mode de conjugaison préféré.