Tous les 4 ans, le championnat d’Europe des Nations agite la planète football. Ça c’est pour la beauté du geste. Mais tous les 4 ans également, les fédérations des pays hôtes redoublent d’ingéniosité et de créativité pour nous proposer leurs belles mascottes. En attendant de se goinfrer de chips et de pizzas vautré dans notre canapé IKEA, voici l’intégralité des mascottes de l’Euro, mélange de bon goût et de design haute volée. Attention, l’une d’entre elle pourrait très bien se retrouver au fin fond de votre grenier, matérialisée sous la forme d’une peluche poussiéreuse et moisie dont on vous aurait fait le superbe don lors de vos jeunes années…

Pinocchio, Euro 1980, Italie

Prendre comme mascotte le roi des mythomanes frôle l’inconscience ou la bonne dose d’auto-dérision dans un pays où le championnat est à l’époque en plein scandale de corruption. Fallait oser. Impossible is nothing en Italie.

Le petit plus fashion: une mascotte en bois, comme l’équipe d’Italie de l’époque.

Péno, Euro 1984, France

Un parcours rêvé pour l’équipe de France emmenée par Michel Platini qui remporte cette année là la compétition à domicile. Pourtant avec une mascotte-poulet comme Péno c’était plutôt mal parti. Mais il faut croire que les erreurs marketing réussissent plutôt bien aux tricolores, si l’on considère la création du légendaire Footix en 1998 et le succès tricolore que l’on connaît…

Le petit plus fashion: le poulet est gaucher. Et les gauchers sont les meilleurs.

Bernie, Euro 1988, Allemagne

Ah l’Allemagne, ses femmes, ses bières, ses costumes traditionnels, la dégaine douteuse de Rudie Voller… Mais aussi ses lapins dopés au maïs transgénique. Bernie c’est un peu tout ça à la fois.

Le petit plus fashion: les poignets éponges du meilleur goût.

Rabbit, Euro 1992, Suède

On ne change pas une mascotte qui gagne. La Suède, après un brainstorming épuisant, nous pond Bernie, le même que son prédecesseur 4 ans plus tôt, sans le E et roux. Ressemble vaguement à l’effigie de « Nesquick » sur nos paquets de céréales chocolatés. C’est tout, oui.

Le petit plus fashion: aucun.

Goaliath, Euro 1996, Angleterre

Peut-être la mascotte la plus soft de ce top. Reste ce jeu de mot d’une efficacité redoutable. L’humour anglais on imagine…

Le petit plus fashion: ça donne envie de manger des céréales.

Benelucky, Euro 2000, Belgique et Pays Bas

Derrière un nom à coucher dehors se cache la mascotte la plus énigmatique de la bande. A mi-chemin entre Goaliath et Pédo Bear. Gênant, oui, gênant.

Le petit plus fashion: La drogue c’est mal.

Kinas, Euro 2004, Portugal

« Un garçon portugais à la peau jaune et au sourire éclatant », nous dit la fiche signalétique du sympathique Kinas. Une insulte surtout pour tous les portugais qui aiment le foot et adepte du bon goût (le concept est étrange mais doit sans doute exister). Il doit déjà franchement être lourd de se coltiner des vannes répétées sur sa pilosité, mais si la fédération n’y met pas du sien…Plus proche du Pokemon chat que de l’être humain, finalement…

Le petit plus fashion: au moins le ballon était beau.

Trix et Flix, Euro 2008, Autriche et Suisse

Pas bizarre, ni louche, juste moche. Trix et Flix, en plus de porter des prénoms ridicules traverseront la compétition avec autant d’efficacité que l’Equipe de France. C’est dire.

Le petit plus fashion: la taille des pieds. On ne sait pas pourquoi, mais ces gros pieds nous inspirent.

Apparition en guest star dans un clip de Shaggy, histoire de saigner aussi des oreilles.

Slavek et Slavko, Euro 2012, Pologne et Ukraine

Version mutante de la paire Trix et Flix. Slavek et Slavko sont tombés dans l’oubli assez rapidement. La mascotte de cet Euro restera Thierry Roland qui a juste eu le temps de dire une saloperie sur ces pays avant de nous quitter. Désormais, plus rien ne sera pareil…

Super Victor, Euro 2016, France

Le peuple a parlé : pas de Driblou, pas de Goalix, mais un Super Victor… Dans un scrutin qu’on croyait biaisé depuis le départ, c’est la version soft qui s’impose, et c’est bien triste. Tant pis, on continuera à traiter les « noobs » de Footix, alors qu’un « tu m’as l’air d’être un sacré Driblou, toi! » aurait eu de la gueule.

Le petit plus fashion: la cape. Avec une cape on ne perd jamais. SAUF EN FINALE.

Skillzy, Euro 2020, plein de pays

Ca se complique d’années en années. Cette année Skillzy ne ressemble plus à rien, il a des yeux énormes, il fait peur aux enfants. Mais à sa décharge il a attendu l’Euro pendant 5 ans au lieu de 4 et il se dit qu’il a chopé le Covid. On plaint déjà l’intermittent du spectacle qui devra revêtir ce costume et mettra ça sur son CV.

Le petit plus fashion: des gens vont confondre avec Squeezie. Et rien que pour ça, c’est presque réussi.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Et vous, vous allez l’offrir à votre petite nièce, la peluche de Skillzy ?Top écrit par SpongeBen