Allez on ne vas pas se mentir, le principe d’une mascotte c’est un peu étrange. Surtout quand on pense qu’il y a quelqu’un dedans payé pour faire coucou aux enfants. Mais elles sont censées symboliser la compétition et le bonheur qu’on a de vivre ce moment ensemble alors… Que cela n’empêche pas d’être lucide: elles sont souvent plus moches les unes que les autres. Au départ, c’est quand même fait en imaginant que des enfants les achèteront en peluche pour rêver dans leurs lits. Ces designers n’ont donc pas d’enfants.

Les Sphériks « Kaz, Nik et Ato » (Japon et Corée 2002)

Les 3 membres d’une équipe imaginaire (si c’est comme ça que les japonais voient le foot, on s’étonne qu’ils ne gagnent rien). Un savoureux mélange entre des bonbons haribo déjà sucés et on ne sait pas trop quoi. Une grande réussite. Ah si. Non je rigole.

Goleo VI (Allemagne 2006)

Tout droit sorti de « Monstre et Compagnie » le gros lion de 2 mètres qui fit peur aux petits allemands. Gauche et l’allure douteuse, forcément dans notre Top 3.

Footix (France 1998)

Aussi laid que Jules son pote de l’époque, mascotte de l’équipe de France la même année. On en fait tous encore des cauchemars.

Tip et Tap (Allemagne 1974)

Ne jamais oublier qu’à une lettre près, on avait « Tic et Tac ». Ce qui finalement n’aurait pas été plus mal.

Juanito (Mexique 1970)

Mexicain, donc un peu gros et avec un Sombrero. Est-ce encore un cliché lorsque c’est le pays organisateur qui s’auto-clichise ?

Pique (Mexique 1986)

16 ans plus tard, le petit mexicain, remplacé par un piment, a disparu, surement en essayant de passer la frontière américaine un soir de pleine lune. Heureusement, le sombrero reste.

"Tatou-Boule" (Brésil 2014)

Le tatou, qui ballade sa dégaine traditionnellement en Amérique tropicale, est en voie d’extinction depuis des années. Pour les besoins de la Coupe du Monde au Brésil, il se change donc en Pokémon footballeur, sans doute afin de se recycler convenablement et trouver sa place dans ce cruel monde moderne qui le rejette et auquel il ne parvient plus à s’adapter… Bon courage à lui.

World Cup Willie (Angleterre 1966)

De loin comme ça, on imagine la vieille peluche restée trop longtemps dans une vielle malle et qui sent la naphtaline. De près, c’est finalement un peu pareil.

Gauchito (Argentine 1978)

Petit homme argentin visiblement pas maladroit avec un ballon. Un peu classique. C’est quoi cette mode dans le monde de la mascotte de mettre des enfants partout ?

Zabivaka (Russie -2018)

Un loup avec des des lunettes. Ouais, avec des lunettes, détail important. Pourquoi ? Personne ne sait. Qui signifie en russe « celui qui marque ». Et pas celui qui va faire la guerre en Ukraine, attention.

Zakumi (Afrique du Sud 2010)

Un petit léopard un peu design. Le plus moderne, puisqu’il l’un des plus récents, logique. Dommage juste qu’il porte un ballon d’il y a 10 ans.

Ciao (Italie 1990)

Faire différent, sur le principe, c’est bien. Sauf des fois.

Striker (USA 1994)

« Attendez une minute… Et si on faisait un chien ? – Un chien ? Ben ouais, un chien qui jouerait au foot. – Pas con, banco ». C’est simple le marketing.

Naranjito (Espagne 1982)

Une orange avec un maillot, vu comme ça, pas super excitant. Mais c’est la même orange qu’on voyait jouer au foot dans « Sport Billy » dans les années 80, donc respect. L’enfance, ça reste.

La'eeb (Qatar -2022)

On ne sait pas trop encore si c’est un fantôme ou juste une personne de petite taille avec une un Keffieh, coiffe traditionnelle arabe, maintenu par l’agal. Ca signifie ‘joueur très talentueux’ en arabe. On l’aime bien

Faut aimer le foot hein ?