Vous êtes jeune, vous êtes fêtard et vous aimez profiter des bonnes choses. Vous sortez souvent, et il vous arrive "de temps en temps" de boire un canon ou deux. Parfois plus. Légitimement vous vous êtes donc déjà posé cette question dérangeante : est-ce que je ne bois pas un peu trop... ? Pas au point d'être alcoolique, nooooooooon, mais, au point de... bah... de devoir m'en préoccuper quoi... Afin de vous aider à en avoir le cœur net, voici une dizaine de signes qui prouvent que, peut-être, vous devriez commencer à envisager d'imaginer boire un tout petit peu moins. (Vaut mieux y aller doucement...)

  1. Vous ne vous souvenez que du début de vos soirées
    En mode Memento, vous vous réveillez avec les stigmates de la soirée de la veille et c'est grâce à eux que vous en retracez les moments clefs... Sauf que vos indices à vous, c'est une verge tatouée sur le front (au marqueur), un ticket de carte bleu d'un montant de 124 euros provenant du Boca Latina (aucune idée où c'est), et une photo de vos potes en train de vous bifler. Un poil moins classe.
  2. Vous vous battez en moyenne deux à trois fois par soirée
    Faut dire que les mecs vous cherchent. La dernière fois, y'en a un qu'avait presque bousculé un type qui ressemblait à s'y méprendre au cousin de quelqu'un que vous aviez l'impression de connaitre. Après faut pas s'étonner...
  3. Quand un moustique vous pique, il sombre dans un profond coma éthylique
    Vous pourriez aller camper au bord de l'Amazone sans être emmerdé outre mesure. Dommage que vos vacances soit déjà calées depuis longtemps (voir point suivant). Lors de l'épidémie de 2005 à la réunion, le gouvernement avait songé à vous envoyer sur place. Mais finalement, ils ont laissé Borloo s'en occuper. (D'ailleurs Jean-Louis, si t'as quelques minutes pour lire ce top...)
  4. Vous posez toujours vos vacances à la même période
    Une semaine à Dublin aux alentours du 17 Mars, une semaine à Bayonne à la fin du mois de Juillet, et deux semaines au début du mois d'Octobre pour perfectionner votre allemand à Munich. La semaine restante ? En général en cure de désintox...
  5. Vous tutoyez les trois quarts des patrons de troquet de votre ville
    Vous avez un excellent relationnel, et alors ? Le fait que vous représentiez 25% de leur chiffre d'affaire annuel n'a sans doute rien à voir là-dedans. A moins que... ? Ben quoi ? Vous êtes juste un mec sociable voilà tout.
  6. Votre budget "liquide" dépasse votre budget alimentation
    Et au petit regard gêné que vous lance la caissière après votre troisième passage quotidien, vous croyez comprendre qu'elle se doute de quelque chose.
  7. Vous avez développé une mémoire sélective
    A la vitesse où vous vous détruisez les neurones, il s'agit de faire des choix. Vous vous rappelez les horaires des "Happy Hours" de tous vos bistrots préférés, vous connaissez plus de 12 types de rhums différents (leurs caractéristiques, leurs prix, leur provenance...) et la recette de plus de 50 cocktails. Par contre vous n'avez plus aucune idée de la date d'anniversaire de votre sœur ou du prénom de l'autre là ... ah mais si... elle vous ressemble mais en vieille... ah oui... mère.
  8. Vous répétez à peu près 30 fois par soirée "Moi ? J'ai pas de problème avec l'alcool. J'arrête quand je veux"
    D'ailleurs la deuxième partie de la phrase est presque vraie. Le truc c'est que vous aimez tellement arrêter, que vous reprenez juste pour le plaisir d'arrêter de nouveau.
  9. A votre anniversaire, vous recevez souvent le même genre de cadeaux
    Quelques bonnes bouteilles de Scotch ou de rhum vieux, des verres à dégustation, des accessoires pour le vin... En y réfléchissant, y'a peut-être quelque chose qui pourrait vous mettre la puce à l'oreille.
  10. Vous buvez de la 8.6 en canette de 50cl
    Pas de conclusions hâtives. Devant un supermarché ? Ah... Ça peut arriver... A 9h du matin ? Il aurait sans doute fallu commencer par là.
  11. (bonus) Vous avez déjà fait 2 infarctus
    Et vous n'avez que 27 ans... C'est à n'y rien comprendre ! Vraiment ?

Allez camarades pochtrons, levons le coude à ce triste diagnostic et buvons pour oublier que l'on boit...