Cette année plus que d’habitude, tout le monde attendait avec impatience de pouvoir enfin partir en vacances et quitter son nid douillet de confinement. On vous a déjà donné des conseils utiles pour le camping et il y a même des gadgets indispensables pour le camping mais, en y réfléchissant plus longuement, c’était peut-être une mauvaise idée. Pourquoi ? Parce que le camping, c’est insupportable (oui, je suis une petite nature, et alors ?). Les vacances au camping, c’est plein de beaux souvenirs mais c’est aussi et surtout beaucoup de galères.

Planter sa tente de nuit

Quand tu arrives au camping, il fait déjà nuit parce que vous êtes partis en retard à cause de cet abruti de Tristan qui avait oublié les sandwichs sur la table de la cuisine. Résultat, il faut planter le campement dans le noir alors que trouver la tente dans le coffre est déjà une épreuve. Quand c’est enfin terminé, il manque trois sardines et la moustiquaire reste introuvable mais tu t’en fous.

L'emplacement à côté des sanitaires

Comme tu es un as de l’organisation, tu as réservé tes vacances au dernier moment et il ne restait que peu d’emplacements libres dans le camping. Quelle joie de découvrir en arrivant que tu es l’heureux locataire d’un bout de gazon situé à 5 mètres des toilettes ! Entendre du bruit toute la nuit, c’est toujours un plaisir.

Marcher 3h pour trouver du réseau

La Wifi du camping ne fonctionne jamais. Logique : plusieurs centaines de badauds l’utilisent en même temps que toi. Tu pars alors en quête de réseau dans la campagne environnante ; on te conseille de prendre une boussole et une couverture de survie.

Glisser dans son sac de couchage

C’est la nuit, tu dors paisiblement dans ton sac de couchage sous ta tente quand soudain, tu sens que tu glisses. Comme tu as planté ta tente de nuit, tu n’as pas fait attention à l’inclinaison (gros nul) et tu te rends compte un peu tard que tu dors sur un terrain en pente. Tu peux parfaitement décider de ne rien faire et te réveiller sur l’emplacement des voisins.

Faire la vaisselle devant tout le monde

As-tu déjà entendu l’expression « ne pas laver son linge sale en public » ? C’est pareil pour la vaisselle. Faire la vaisselle est propice aux disputes à base de « non mais moi je l’ai faite hier », « oui mais moi j’ai fait à manger » et cela peut durer des heures. Pendant ce temps, la famille d’anglais un peu plus loin vous juge du regard en mangeant de la jelly (ou n’importe quel autre plat anglais dégueu).

Les enfants qui crient

Tu es posé à la plage, verre de soda à la main et casquette sur la tête. Rien ne pourrait gâcher ce moment de relaxation. Sauf peut-être une horde d’enfants qui profitent de leurs poumons pour crier au lieu de simplement respirer comme tout le monde. Et vas-y que ça jette du sable, que ça fait du bruit dans l’eau et que ça hurle de rire toutes les 4,53 secondes. Pourquoi les enfants ne savent pas apprécier le silence ? Bande d’ingrats.

Avoir oublié un truc essentiel

Evidemment, c’est toujours au pire moment que tu réalises avoir oublié quelque chose chez toi. Ton vélo est dégonflé ? Tu as oublié la pompe à vélo. C’est l’heure de l’apéro ? Le tire-bouchon est resté dans la cuisine. Un petit coup de soleil ? Zut, personne n’a de Biafine. C’est pas très grave, mais c’est très chiant.

Manger à même la boîte de conserve

Personne ne veut faire la vaisselle aujourd’hui ? C’est pas grave, on mangera des raviolis directement dans la boîte de conserve. Ah, le réchaud n’a plus de gaz ? Eh bien on les mangera froids.

La chaleur étouffante dès 6h du mat'

Ah, les joies de la tente de camping… Quel plaisir de se réveiller aux aurores à cause de la canicule. Ton sac de couchage est devenu ta seconde peau et un petit lac de sueur s’est formé sur ton front. Allez, un petit footing pour combattre la chaleur ? (non)

La supérette du camping et son jambon à 8€

Une fois que tu es installé au camping, tu as forcément un peu la flemme de reprendre la voiture restée au soleil pour aller au supermarché. Le problème, c’est que la supérette du camping n’est pas une super option pour s’alimenter. C’est la loi de l’offre et de la demande, un coca coûte mille euros et tu dois taper dans ton livret A pour acheter de quoi faire un repas digne de ce nom. En général, tu réfléchis 30 secondes et finis par céder car tu es faible. « Par carte s’il vous plait ».

Ne jamais trouver de transat libre à la piscine

Que tu arrives à 8h du matin ou à 19h30, tu n’as aucune chance de trouver un transat de libre à la piscine. Des dizaines de daronnes sont arrivées bien avant toi et ont réservé des sièges avec leurs serviettes de plage. Comme tu n’as aucun charisme, tu ne les confrontes pas et tu installes tes affaires à même le sol, près des poubelles.

La famille de Hollandais qui se plaint du bruit

Il est 21h, c’est encore l’apéro et tu discutes avec tes amis. Confortablement installé sur un siège de camping avec repose-gobelet intégré, tu pensais que rien ne pouvait t’arriver. C’était sans compter l’intervention des voisins d’emplacement, les Peeters, qui aimeraient bien que vous fassiez un peu moins de bruit parce que vous comprenez, les enfants essaient de dormir. Quel plaisir.

Les moustiques. Partout. Tout le temps.

En plus, tu as oublié l’anti-moustique.

Les jours de pluie

La pluie en été, c’est toujours chiant (sauf pour les agriculteurs qui sont bien contents que leurs champs soient un peu épargnés de la canicule afin de pouvoir nourrir la population et préserver leur exploitation agricole, mais c’est pas le sujet). Quand tu dors sous une tente, c’est pire. Tu finis par dormir dans la voiture et c’est rarement une nuit agréable.

Le voyage retour avec les bagages

Pendant le voyage aller, tout le monde était content de partir en vacances. On chantait gaiement, on faisait des jeux et les passagers à l’arrière avaient déjà commencé l’apéro. Le trajet retour, c’est une autre histoire. On en a marre, on a hâte de rentrer pour dormir dans un vrai lit et il y a beaucoup plus de bagages à cause de toutes les conneries qu’on a acheté sur place. Il y a des bouchons, tu reprends le boulot le lendemain et tu as envie de crever, tout simplement.

On râle, on râle, mais le plus gros fléau en vacances reste les citadins jamais contents. Ça tombe bien, on a des techniques pour échapper aux parisiens en vacances, ça peut toujours servir.