Dans la série des films qui se sont retrouvés totalement défoncés au box-office par manque de sous, on trouve un joli bouquet de nanars (ou pas, d’ailleurs, L’île aux pirates par exemple est pas si nul, c’est juste que personne n’a voulu le voir). Plus troublant encore, certains films ont tenté de sauver le navire en revoyant à la baisse certaines scènes du film.

Super Mario bros

Le film vaguement inspiré du jeu vidéo a explosé son budget initial parce que le couple de réalisateurs a fini par totalement improviser le scénario. Du coup, ils ont été virés avant de tout filmer et impossible naturellement de tourner la scène finale où Mario jette une bombe dans la gueule de Koopa depuis le pont de Brooklyn. Scène qui n’aurait probablement pas empêché d’ériger ce film en haut des pires nanars des années 90.

Les amants du Pont-Neuf

C’est le film de référence en termes de catastrophe budgétaire. Bien qu’il soit culte, il est aussi le souvenir d’un enfer sur le tournage avec ses décors reconstituant le quartier de la Samaritaine à côté de Montpellier parce que la préfecture de Paris n’autorisait pas le tournage aux dates demandées. Résultat des courses, un film tourné en trois ans avec 120 millions d’euros de budget.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Green Lantern

La baston finale contre le méga méchant Parallax dure à peine cinq minutes. Evidemment c’est parce qu’il manquait un peu de soussous.

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Sacré Graal

Comme tous les films des Monthy Python celui-là a pris cher sur son financement. Encore une scène finale totalement tarée qui passe à la trappe. Vous n’y trouverez pas cette grande bataille entre les chevaliers du roi Arthur et les chevaliers français. A la place, la bataille est interrompue dès le départ par une intervention de flics contemporains. Bien joué, les gars. Le film n’en est pas moins génial.

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Il n'a pas souffert, promis

Kill Bill

Le film était censé se terminer sur un magnifique combat épique de samouraï entre Bill et Uma Thurman en robe de mariée sur la plage à l’aube du jour. Mais en fait non, on n’a plus les thunes Quentinou. Du coup, à la place on lui a collé un dialogue légèrement moins coûteux.

Les dents de la mer

Encore un film dont le coût a dépassé deux fois le budget initial. En cause, l’animatronic pourri du requin blanc qu’il a fallu réparer à plusieurs reprises (oui parce que figurez-vous que c’est pas un vrai requin domestiqué qui fait semblant de manger les gens dans le film !) ; le naufrage du bateau Orca avec l’équipe du tournage etc. On peut donc supposer que Spielberg ait un peu galéré sur la fin pour tourner ce qu’il voulait.

Star Trek V: L'Ultime Frontière

Au delà du fait que le film de William Shatner soit globalement un navet, le vertigineux manque de thune a transformé les batailles de cracheurs de pierre en pathétique jet de petits cailloux.

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Il n'a pas souffert, promis

Othello

Comme souvent, Orson Welles s’est trouvé en super galère de flouze sur ce film, et après s’être fait retirer les costumes (parce qu’il était déjà bien dans le rouge), il a dû tourner la mort d’Othello dans un bain pour se passer naturellement des costumes confisqués.

If…

Palme d’or 1969. On soupçonne toutefois le réalisateur Lindsay Anderson d’avoir entremêlé des scènes en noir et blanc avec des scènes en couleur pour des raisons d’argent. Cela dit, les critiques y ont trouvé leur propre analyse esthétique.

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Deadpool

La scène finale du film aurait été légèrement restreinte par manque d’argent, la preuve, le héros oublie dans sa caisse la valise contenant armes et grenades nécessaires au festival de coups de feu initialement désiré.