Après les plus grands serial killer de l’histoire et les enfants tueurs, on s’est dit qu’il serait bon de boucler la boucle en finissant notre petite série avec les femmes tueuses les plus flippantes, parce qu’après tout il n’y a pas de raison. Comme vous allez le voir, on part souvent sur de l’infirmière tueuse d’enfant et de l’empoisonneuse de vieux, mais tant pis, la parité c’est important, et ce dans tous les domaines. Bonne lecture.

Belle Sorenson Gunness - Illinois/Indiana, États-Unis

Cette Norvégienne née en 1858 et installée aux États-Unis aurait tué près de 40 personnes sans qu’aucun motif ne soit clairement établi. Selon des historiens ayant travaillé sur l’affaire Gunness, elle aurait tué pour récupérer les biens de ses victimes, leurs assurances vies, ou encore pour éliminer des témoins. Elle est soupçonnée d’avoir tué ses enfants biologiques, sa fille adoptive, ses deux maris, ainsi que des ouvriers agricoles ou des prétendants venus lui rendre visite. Si on retrouva tous les corps enterrés sur sa propriété, la principale intéressée ne put jamais répondre de ses actes puisqu’elle fut retrouvée décapitée au milieu des ruines carbonisées de sa maison.

Le plus : Le corps n’ayant jamais été identifié formellement, certaines rumeurs affirment que Belle Sorenson aurait maquillé sa mort avant de s’enfuir.

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Beverly Allitt - Royaume-Uni

Cette infirmière britannique a hérité du doux surnom d’Ange de la Mort pour avoir tué 4 enfants en bas-âge et en avoir attaqué 9 autres. Les psychiatres pensent qu’elle souffre du syndrome de Münchhausen par procuration, à savoir le besoin de blesser ou tuer quelqu’un (généralement des enfants) pour attirer l’attention sur soi. En l’espace de 59 jours elle tua 4 enfants hospitalisés dans son service. Âgés de 2 mois à 11 ans, elle les tuait en leur injectant de grandes doses d’insuline. Arrêtée et condamnée à 13 peines à perpétuité, elle fut enfermée dans une prison-hôpital où son syndrome de Münchhausen a resurgi violemment (Beverly ingérait du verre pilé ou s’ébouillantait sciemment).

Le plus : Toujours incarcérée, elle a aujourd’hui reconnu 3 des meurtres pour lesquels elle était inculpée.

Hélène Jégado - France

On tenait vraiment à vous parler de la petite Jégado, l’empoisonneuse de cureton, une Bretonne née en 1803 et tueuse totalement habitée. Dès son plus jeune âge, la pauvrette est traumatisée par le personnage de l’Ankou, le serviteur de la mort dans la tradition bretonne, en gros un pécore avec une charrette qui venait chercher les défunts. Du coup, pour ne plus avoir peur, elle décide d’incarner elle-même l’Ankou et commence très vite à verser de l’arsenic dans la bouffe. Une tâche pas trop compliquée vu qu’elle bosse surtout comme domestique ou cuisinière (notamment dans un bordel de Port-Louis où elle se prostituait). Arrêtée en 1851, elle est guillotinée l’année suivante.

Le plus : Il existe en Bretagne une pâtisserie à son nom, souvenir de sa méthode d’empoisonnement favorite : l’arsenic dans la pâte à gâteau.

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Magdalena Solís - Mexique

On ne va pas y aller par 4 chemins : Magdalena Solís était une prostituée mexicaine mêlée à des orgies sexuelles où l’on buvait du sang. En gros. Elle a participé à une vaste supercherie orchestrée par les frères Hernandez qui avaient créé un faux culte inca et qui forçaient tout un village de pauvres mexicains à se plier à leurs moindres désirs. Pour les convaincre, ils firent venir Magdalena qu’ils présentèrent comme une réincarnation d’une déesse, ce que la jeune femme finit par croire : meurtres, vampirisme, inceste, pédophilie, tout y passait lors de rituels violents et totalement barrés. Elle fût arrêtée ainsi que toute sa petite bande en 1963 et purge actuellement une peine de 50 ans de prison. Jugée pour le meurtre de 8 personnes, on estime qu’elle pourrait être responsable du double.

Le plus : C’est une des seules femmes tueuses dont les motivations étaient clairement sexuelles.

Jane Toppan - Massachusetts, Etats-Unis

Comme vous allez le voir, l’empoisonnement semble être la technique préférée de ces dames, et Jane Toppan ne fait pas exception. Cette infirmière américaine née en 1854 était, selon ses dires, motivée par une seule ambition : devenir celle qui aurait tué le plus de personnes au monde. Et on peut dire qu’elle s’en donna les moyens puisqu’on compte plus de 30 victimes, empoisonnées à la morphine et à l’atropine. Il faut dire qu’elle avait eu une drôle d’enfance la petite Jane. Après le décès de sa mère (morte en lui donnant vie), elle fut retirée à son père (qu’on avait retrouvé dans sa boutique en train de se coudre les paupières, le pauvre vieux n’avait pas tenu le choc).

Le plus : Même si ses motivations n’étaient pas très claires, elle a affirmé ressentir une excitation sexuelle lorsqu’elle se blottissait contre ses patients agonisants.

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Vera Renczi - Roumanie

Vera Renczi est née en 1903. Très belle et donc très courtisée, elle eut bien vite la réputation de fricoter avec des hommes plus âgés qu’elle. Très possessive et très jalouse, elle suspecta bien vite son premier mari, un homme d’affaires à la situation plutôt confortable, de la tromper. Sa solution ? Mettre un peu d’arsenic dans le pinard de monsieur, ce qui fut assez efficace. Pareil pour son second mari. Ainsi que tous les compagnons qui suivirent. Un jour, une femme que son mari trompait avec Vera (et que cette dernière avait tué) porta plainte et la jolie Roumaine fut arrêtée. Dans sa cave, ils trouvèrent 32 corps, plus ou moins décomposés, tous enfermés dans leur petit cercueil individuel en zinc.

Le plus : Elle tua aussi le fils qu’elle avait eu avec son premier mari quand il découvrit les activités plus que douteuses de sa môman.

Rosemary West - Royaume-Uni

Pas facile d’aborder le cas de Rosemary West et de son mari Fred tant celui-ci repousse les limites du glauque. Pendant plusieurs années, le couple enleva, viola, tua une dizaine de jeunes femmes, y comprit leurs propres filles. Rosemary avait pour habitude de se prostituer et accueillait ses clients dans sa chambre pendant que Fred espionnait la scène. A noter que le père de Rosemary était un client régulier, en profitant d’ailleurs pour violer sa petite fille. Bonne ambiance.

Le plus : Rosemary et Fred violèrent et molestèrent leur fille de 8 ans pendant plusieurs mois, l’offrant même à leurs amis. La petite Anna Marie quitta le foyer quelques années plus tard et fut un des principaux témoins lors du procès.

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Andrea Yates - Texas, Etats-Unis

Si dans ce top les motifs des meurtres ne sont pas toujours bien clairs, ici tout est beaucoup plus facile : Andrea Yates était persuadée d’avoir Satan dans la tête. Pensant être un danger pour ses enfants, elle était convaincue qu’en les tuant elle leur permettrait d’échapper au Malin. Elle noya donc ses 5 enfants dans la baignoire avant de se rendre à la police.

Le plus : Elle était aussi persuadée que George Bush Jr était toujours gouverneur du Texas et qu’il la condamnerait à mort, tuant ainsi Satan.

Aileen Wuornos - Floride, Etats-Unis

Aileen Wuornos n’a pas eu une enfance toute rose, comme toutes les femmes de ce top à vrai dire. Abandonnée par sa mère de 17 ans elle n’a jamais connu son père (qui s’est suicidé en prison où il était enfermé pour viol sur mineure). Recueillie par ses grands-parents, elle commence dès l’âge de 11 ans à échanger des faveurs sexuelles contre des cigarettes, de la bouffe ou de la drogue. Mise enceinte (probablement par son grand-père) à 14 ans, elle est foutue à la porte à 15. Après un mariage malheureux elle se prostitue au bord de l’autoroute et commence à tuer ses clients, 8 en tout, abattus à bout portant.

Le plus : La vie d’Aileen fut adaptée au cinéma en 2003 dans le film Monster, avec Charlize Theron.

Crédits photo (Domaine Public) : Florida Department of Corrections

Jeanne Weber - France

Jeanne Weber répond aussi au petit surnom de l’Ogresse de la Goutte d’Or. Eh oui, il s’agit ici encore d’une femme tueuse d’enfants. Née en Bretagne en 1874, elle a travaillé presque toute sa vie en tant que nourrice, étranglant plusieurs enfants, éveillant parfois les soupçons, mais parvenant toujours à s’en sortir, retrouvant même du travail dans un hôpital pour enfant. Installée dans une auberge à Paris elle commence à se prostituer, jusqu’au jour où elle est découverte en train d’étouffer le fils de l’aubergiste.

Le plus : Les registres racontent que l’aubergiste dû violemment frapper à 3 reprises l’Ogresse avant qu’elle ne lâche le petit corps sans vie.

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