Éduquer des mômes, c’est pas un boulot facile. Mais éduquer ton gamin pour qu’il ne devienne pas un dangereux psychopathe façon Dexter, c’est encore plus dur. Heureusement, ces chers scientifiques adorent publier des études pour nous filer des astuces, et éviter des drames.

Eviter la discipline sévère et la violence

Dit comme ça, ça parait assez logique, mais quelques irréductibles s’obstinent à donner des fessée ou des claques à leurs mômes parce que « ça va, ça n’a jamais tué personne, et puis ça forge le caractère ». Bah non. Selon une étude réalisée auprès de 160 000 enfants pendant 50 ans aux Etats-Unis, ça prouve juste que la violence rend les enfants agressifs, donne une faible estime d’eux-même, amène des problèmes comportementaux et une capacité cognitive réduite. Youpi.

Les encourager

Dans le livre « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » d’Adele Faber et Elaine Mazlish, il est prouvé qu’encourager ses enfants les aide à être plus autonomes, et à guider d’eux-mêmes leur réflexion.

Les règles sont sécurisantes

On ne parle ici ni de limites, ni d’interdits, mais de règles, ce que les enfants recherchent. Ces dernières les aident à avoir une organisation, un cadre, une structure, qui l’aideront à lui apprendre à se gérer tout seul comme un grand. Un coup d’oeil au bouquin d’Isabelle Filliozat « Il me cherche » peut s’avérer utile dans votre quête éducative.

S’impliquer dans la vie de son môme

Et pas rester le nez figé sur son téléphone quand il vous parle. Dans l’idéal, il faut être présent physiquement ET mentalement, sans pour autant l’étouffer. Dire à son môme « attend, je réactualise ma page Facebook » alors qu’il vous parle, c’est pas ce qu’il y a de mieux hein.

Ne pas devenir un « parent hélicoptère »

Terme canadien et américain qui décrit les parents qui planent au dessus de leurs enfants, prêts à voler à leur secours au moindre problème, et qui ne les laissent pas prendre d’initiative trop risquée ou qui demandent de la réflexion. Cette surprotection entraîne des retards des enfants dans leur autonomie, mais aussi une estime de soi dégradée, une intelligence rationnelle peu développée ou encore une faible créativité.

Ne pas laisser pleurer un bébé la nuit

C’est une question qui fait souvent débat : faut-il laisser un bébé pleurer la nuit ? Selon le docteur Catherine Gueguen, la réponse est non. Un enfant qui pleure la nuit ne le fait jamais sans raison, et ne pas aller le voir déclenche dans le cerveau une sécrétion de molécules de stress au niveau de l’amygdale, qui à terme, fait des dégâts dans un si petit cerveau encore fragile.

Ne pas les coller aux écrans

On en parle beaucoup ces derniers temps : il ne faut pas montrer d’écrans (téléphone, télévision, tablette) aux enfant de moins de 3 ans, et même plus tard. Les écrans entraînent chez les plus petits des retards de langage, des troubles du comportement ou du développement.

Les câlins peuvent faire des miracles

Les câlins donnés à un nouveau-né peuvent modifier l’ADN de ses neurones. C’est une étude scientifique qui le prouve (pour l’instant elle reste uniquement basé sur des souris) : plus les bébés sont choyés de la naissance jusqu’à la fin du sevrage, plus l’ADN des cellules du cerveau des nouveaux-nés se modifie et donne plus tard des adultes moins stressés et plus adaptés.

Vous connaissez d’autres études scientifiques pour aider à l’éducation des enfants ?