Les smartphones nous facilitent la vie à bien des égards depuis plus de dix ans, on ne peut pas le contester. Combien de personnes sont rentrées de soirée vivantes en suivant Google Maps ? Combien ont réalisé qu’ils étaient en négatif sur leur compte en banque juste avant de dépenser 100 balles dans des fringues ? Combien ont reçu une notif pour penser à souhaiter l’anniversaire de leur maman ? Bref, c’est bien pratique. Mais les téléphones intelligents nous apportent aussi leur lot de problèmes, et leur utilisation nous nique parfois le corps. C’est jamais tout noir ni tout blanc.

Utiliser son téléphone aux toilettes augmente le risque d'avoir des hémorroïdes

Une étude récente a révélé qu’il y avait de plus en plus de cas de patients ayant des hémorroïdes parce qu’ils passaient trop de temps aux toilettes à cause de leur téléphone. C’est sûr que quand on a une partie de Candy Crush à finir, on reste bien plus longtemps sur le trône, et la pression sur les veines de l’anus augmente. Résultat, on a des hémorroïdes, et c’est pas super agréable (voire carrément insupportable). Passez moins de temps aux chiottes.

Regarder son téléphone trop souvent affecte la vision

On peut consulter notre écran plus de 200 fois par jour, ce qui force nos yeux à constamment alterner entre une vision à longue distance et une vision de près. Quand on est ado, on y arrive assez facilement, mais en vieillissant, ça fatigue beaucoup trop nos yeux. On devient donc plus rapidement presbyte. En plus de ça, la lumière bleue de l’écran abîme la rétine. Une bonne nouvelle pour les opticiens.

Les doigts souffrent beaucoup eux aussi

Le fait de tenir très longtemps notre téléphone et de contorsionner nos doigts pour le tenir, scroller ou taper des messages, ça fait des dégâts. Il y a de plus en plus de cas de tendinites du pouce, et l’auriculaire peut souffrir beaucoup lui aussi parce qu’il soutient le téléphone et fait beaucoup trop d’efforts. Pas ouf pour les mimines.

Tenir le smartphone use les coudes

Comme on le tient souvent en s’appuyant sur nos propres coudes, ils s’abîment eux aussi. Enfin, plus précisément, c’est le nerf ulnaire qui passe au niveau du coude qui est compressé. C’est ce nerf qui va jusqu’à l’annulaire et l’auriculaire, donc c’est pour ça que vous avez parfois des fourmis à cet endroit quand vous êtes depuis trop longtemps sur votre téléphone. A terme, on ne sait pas encore vraiment ce que ça peut faire, mais vaut mieux éviter quand même d’abuser.

Notre smartphone sale est un bon vecteur de maladies

On le tient toute la journée avec nos mains dégueulasses, et, quand on se lave les mains, on ne lave pas son téléphone (même après les toilettes). Du coup il est plein de bactéries et virus bien dégueu. La suite, vous la connaissez, et c’est souvent une bonne gastro des familles.

On dort moins bien

Vous en avez sans doute déjà entendu parler mille fois, et on va remettre le couvert : la lumière bleue des écrans de téléphone est mauvaise pour le sommeil. Elle altère la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, celle qui nous aide à nous endormir et à rester endormis. Voilà pourquoi on nous répète sans cesse d’éviter les écrans avant d’aller se coucher. Mais bon, vous n’en faites qu’à votre tête…

Les téléphones sont une torture pour notre cou

A force d’être penchés sur nos smartphones, cette posture pas du tout naturelle nous abîme le cou et les tissus mous situés autour de la colonne vertébrale. Tout ça affecte notre petit squelette et provoque des douleurs, voire des changements plus profonds et définitifs. Il vaut mieux faire un peu attention à la manière dont on se tient pour ne pas en arriver là.

C'est PEUT-ÊTRE très mauvais pour le cerveau

On n’a pas encore de certitudes sur le sujet, mais on pense que les ondes émises par les téléphones peuvent provoquer des cancers au niveau du cerveau. Certaines études vont en tout cas dans ce sens. On verra bien ce que l’avenir nous en dira, mais c’est sûr que ça fait flipper. Il faut quand même se rappeler que ça ne fait qu’une petite dizaine d’années qu’on a des smartphones et qu’on a très peu de recul sur tout ça. On en saura évidemment bien plus dans 10, 20 ou 30 ans.

Je vous laisse je dois passer un coup de fil.

Source : Capital, Santemagazine, Slate, Doctissimo