L’argent, ça va, ça vient. Enfin, ça va surtout et ça vient moyen ce qui fait qu’en fait ça va pas toujours. Bref saisissez de quoi que je cause. Notre rapport au pognon change en fonction des époques et si on réfléchit bien, il y a pas mal de trucs pour lesquels on dépensait moult flouze il y a dix ans, en tout cas bien plus qu’aujourd’hui. Alors c’est une analyse subjective qui part d’un simple constat, à vous de nous dire si vous voyez d’autres activités ou objets qu’on aurait malencontreusement omis.

Un ordinateur

Notamment les ordinateurs et les pads de la marque Apple, les prix ont baissé et plus globalement il est désormais possible d’acheter un ordinateur portable très correct pour moins de 500 balles, chose qui était tout à fait inenvisageable il y a jadis d’autrefois.

Un appareil photo

Logique. Maintenant l’appareil photo est intégré à ton smartphone. Donc plus personne ne s’encombre d’un appareil photo numérique à la con qui ne fera pas de meilleures photos. Toutefois, ça ne compte pas pour les super appareils photos ultra élaborés bien sûr.

Les dépassements de forfait

Tu te souviens cette période douloureuse où tu envoyais des textos ultra abrégés parce que si tu dépassais 100 caractères, ça comptait pour deux textos et que tu risquais de finir en hors-forfait à la fin du mois et de douiller ta mère. Aujourd’hui, globalement tout est illimité. Du coup on n’envoie plus de texto. Comme quoi on est vraiment des animaux.

Internet

Et encore, il y a dix ans, on n’avait déjà perdu le bruit chelou de la connexion Internet qui te donnait l’impression de rentrer en contact avec Mars. Toutefois, l’argent qu’on dépensait pour un forfait était plus important, encore une fois parce qu’aujourd’hui internet est partout, sur ordi mais surtout sur nos téléphones, la Wi-Fi est de plus en plus accessible, bref, il est révolu le temps où l’on squattait dans un cybercafé pour checker ses mails.

Des billets d'avion

Coucou le low cost ! En gros en 30 ans le prix les billets d’avion a été divisé par deux. Il est désormais possible de voyager à l’autre bout de monde pour une poignée de centaines d’euros. Et ça, ça fait plaisir. Bon après tu voyages dans un avion sans plateau repas, sans télé, sans kérosène et sans aile mais bon, il faut ce qu’il faut pour voyager moins cher.

Les hôtels

Bah oui vu que maintenant on squatte un appart via Airbnb pour un moindre coût ! Certes ça a flingué toute une économie de l’hôtellerie mais finalement nous on s’en est plutôt bien tiré sur le plan monétaire.

Voir des films

Disons qu’avec les films en streaming (et pas le téléchargement illégal bien sûr parce que nous on ne télécharge pas illégalement ça va pas la tête vous nous prenez pour qui), on peut désormais mater des films à tire larigot d’autant plus qu’aujourd’hui on peut s’abonner à Netflix s’acheter une morale à 10 balles en bouffant des films et des séries à gogo pour un moindre coût.

La musique

Eh oui c’est pareil que les movies ! Adieu les DVD, adieu les CD, on est désormais passé au abonnements en ligne de type Spotify ou Deezer. Bon personnellement je viens de découvrir les plateformes de musique en ligne, je découvre donc encore le concept après avoir épuisé ma consommation de musique téléchargée sur Emule depuis 15 ans. Pour moi c’est une vie nouvelle.

Les bouquins

C’est triste mais à force de multiplier les produits culturels (sorties au ciné, au théâtre, films, série, presse, boire des coups jusqu’à ce que coma éthylique s’ensuive), on a tendance à dépenser moins d’argent pour des livres en toute logique puisqu’on lit moins.

Les fringues

Bon sur ce point je pense que ça varie vraiment d’une personne à l’autre mais il semblerait tout de même que les ménages dépensent moins aujourd’hui dans les fringues (une évolution qui est surtout marquée depuis les années 60 dont la dépense des foyers pour l’apparence physique a diminué de 50 %). Mais peut-être aussi qu’aujourd’hui on essaie aussi d’acheter moins, et misant sur les vêtements de seconde main et les frippes.

Et comme dit un proverbe africain, l’eau du fleuve ne retourne pas à sa source.

Sources :

Slate

Le Figaro