Le moment du coucher peut être long pour beaucoup d’enfants, entre laver les dents, passer une fesse ou deux aux toilettes, faire des gratouilles, bref tous les rituels qui peuvent éterniser ce moment. Et surtout, il y a l’histoire du soir, celle qui finira par endormir sereinement ton môme, et pour ça, il y a deux trois trucs à faire pour que ça se déroule au mieux et qu’il ne se réveille pas 15 fois dans la nuit parce qu’il aura fait un cauchemar.

Mettre le ton

Qui a envie d’écouter une histoire qui est racontée avec une voix plate, morne et monotone ? Personne, même pas ton gosse. Alors fais un effort et mets-y un peu le ton, qu’on y croit un peu quoi.

Choisir les personnages

Les princesses et les chevaliers c’est sooo 1992, donc sois un peu imaginatif et choisis des personnages inspirants à qui ton gamin aura envie de ressembler, histoire qu’il prenne exemple et que ça le tire un peu vers le haut, ça ne lui fera pas de mal.

Ne pas rendre ça trop compliqué

Parce que si t’as 14 personnages, le tout dans un monde totalement imaginaire et avec des péripéties de malade, tu peux être certain que ton gamin pipera que dalle et que tu ne feras que l’embrouiller un peu plus. Sois simple, c’est mieux pour tout le monde.

Tamiser la lumière

Histoire d’obliger ses yeux à s’habituer un peu à la pénombre, pour que son cerveau déconnecte en douceur. Ce n’est pas le moment de lui braquer la lumière de l’halogène de sa chambre dans la gueule, ça ne va pas aider hein.

Parler doucement

Avec une voix calme, presque chuchotante, pour que son corps se détente. Ce n’est pas en lui hurlant une histoire dans les oreilles qu’il va s’endormir hein, on est pas à Guantanamo.

Ne pas lui lire «Ça » de Stephen King

Sauf si tu veux que ton gamin ait la phobie des clowns jusqu’à la fin de ses jours, là dans ce cas c’est une très bonne idée. Mais sinon, vaut peut-être mieux éviter, puis comme ça tu feras des économies en évitant d’aller voir un pédopsychiatre, tu peux dire merci.

Ne pas laisser Christophe Hondelatte raconter à ta place

Parce que oui ok, il a une super voix, il raconte hyper bien les histoires, sauf que bon, ton enfant est peut-être un peu jeune pour écouter les récits traitant de viols, de meurtres, de tueurs en séries et autres joyeusetés.

Ne pas braquer une lampe torche sous ton menton

Toi tu penses que c’est drôle, mais c’est parce que t’as pas la lumière à tous les étages, c’est pour ça. En vrai, ça te donne une gueule de con, ça fait flipper ton môme, et en plus c’est même pas sûr que tu aies une lampe torche et des piles chez toi, alors laisse tomber.

Ne pas lui raconter l’histoire du monstre qui se cache sous le lit

Sauf si tu veux qu’il devienne insomniaque ou qu’il refuse de dormir ailleurs que dans ton propre lit, et ce jusqu’à sa majorité. Une étude scientifique connue que de moi-même a prouvé que le monstre sous le lit était le pire truc du monde pour traumatiser les gamins, et ce à vie, alors évite hein, s’il te plait.

Essayer de se souvenir de ce que tu lui as raconté

Parce que si tu te lances dans une histoire rocambolesque, tu risques de ne pas t’en souvenir le lendemain soir quand il te la demandera de nouveau. Un conseil : fais simple, fais court, tape directement dans l’efficace et reste bref.

Et vous, vous êtes plus team Stephen King ou team Petit Ours Brun qui veut aller sur le pot ?