José Mourinho et Pep Guardiola viennent de "s'allumer" en conférence de presse respective. Dans un monde du foot maintenant sur-médiatisé où le moindre geste, la moindre déclaration doit pouvoir être expliquée dans l'heure devant un parterre de journalistes, il n'est pas anormal que des fois ça grince un peu. Il y a même pour ça des bons clients. Et quand ca dérape, ça donne de drôles de moments un peu hors du temps.

  1. Samuel Eto'o (2011) et le "bras long": on ne dit pas à Samuel Eto'o qu'il n'a pas été bon. D'ailleurs on ne dit rien à Samuel Eto'o. Parce que Samuel, il a trop de respect pour les journalistes au fond. Mais il a aussi le bras long, alors ne déconne pas. Comment on dit "pôle-emploi" au Cameroun ?
  2. Giovanni Trapattoni (1998) et l'amour du maillot : on dira ce qu'on veut, mais une belle gueulante en allemand, c'est toujours impressionnant. Même quand on a décroché l'allemand en 4ème, on se doute qu'il ne dit pas "Estelle, veux-tu m'épouser ?". A l'époque au Bayern, on savait rire...
  3. José Mourinho (2011) et son adjoint: un top comme celui là sans José Mourinho, c'est comme Roméo sans Juliette, un truc contre nature. On aurait pu y mettre presque toutes ses conférences. Cette fois le bon José demande à parler au directeur de AS pour protester contre le fait qu'on n'ait pas voulu écouter son adjoint dans une conférence précédente. Inimitable.
  4. Jean-Michel Aulas (2010) et son amour de l'Equipe : un Aulas usé, fatigué, irritable et désabusé. On est loin du battant qui mettait sur la table ses 7 titres d'affilée. Mais comprenons cet homme : il vient de faire match nul contre Arles-Avignon. Et ça, on ne le souhaite à personne. Alors Jean Mi, il règle ses comptes, en personne et c'est Duluc de l'Equipe qui en fait les frais.

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    Il n'a pas souffert, promis

  5. Diego Maradona (2010) et son côté "gentleman": quand il qualifie son pays pour la coupe du monde à l'arraché, Diego Maradona a le verbe facile. Une fois la tension retombée, il propose simplement à ses détracteurs journalistes de venir lui pratiquer une fellation "amicale". Mais il dit ça en s'excusant auprès des dames parce que Diego est gentleman. Une sorte de Nicollin argentin au fond. Au moins cette fois, il ne roule pas sur les pieds d'un journaliste...

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  6. Raymond Domenech (2010) et "l'odeur du sang" : C'est comme ça qu'on l'aime Raymond. Quand il dramatise, qu'il s'enfonce tout seul dans sa paranoïa et dans son masochisme. Un Domenech martyr, mystique et messianique. Saint Raymond, tes souffrances ont racheté les péchés des hommes qui ont failli. Même ceux de Ribéry.
  7. Dunga (2010) et le "petit merdeux": Dunga, sélectionneur du Brésil à l'époque de la coupe du monde, a visiblement un "petit souci" avec un journaliste de TV Globo. S'arrêtant en plein milieu de sa phrase il sort un "il y a un problème ?". Puis lâche son fameux "petit merdeux". Il continuera de l'insulter, doucement, oubliant le micro et la caméra toute la conférence de presse.

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    Il n'a pas souffert, promis

  8. Jean Michel Aulas (2007) et la leçon de journalisme: pas vraiment une conférence de presse. Enfin si, une conférence de presse à la mode Aulas, c'est à dire quand je veux et "on ne me contredit pas, t'es gentil". Canal Plus avait eu l'outrecuidance d'annoncer le départ d'Alain Perrin. Et ça on ne le dit pas. Même si ça arrivera bien quelques semaines plus tard.
  9. Bonus: Eric Cantona: quand on parle de clash avec les journalistes, on repense forcément à celui là. Cantona peut-être "indéfendable", mais avec un certain franc parler quand il déclare "pisser au cul" des journalistes présents sur le plateau. Plus drôle quand on sait qu'avant l'émission les gens présents sur le plateau disaient "allez les gars, on envoie, on se laisse pas faire"...

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    Il n'a pas souffert, promis

Et vous, vous en voyez d'autres ?