Prendre l’avion, pour certains, c’est symboles de joie immense, et pour d’autres… De crise d’angoisse sans précédent. Peu importe à quelle team on appartient, il y a des règles qui s’appliquent à tout le monde ! Si certaines, comme être poli avec le personnel navigant commercial (PNC), sont évidentes, d’autres sont bien moins connues. Petit tour des trucs qu’on fait tous dans les airs, mais qu’il ne faut pas faire, en fait.

Ne pas mettre de crème solaire

Eh oui ! Même à l’intérieur de l’avion, le soleil peut vous la mettre à l’envers. Surtout si vous êtes à côté du hublot ! A cause de l’altitude, vous vous retrouvez fortement exposés aux rayons UV. La majorité des hublots bloquant les rayons UVB, vous ne prenez pas de coups de soleil. Mais les rayons UVA, qui ne sont des fois que partiellement bloqués, peuvent causer un vieillissement prématuré de votre peau, voire des cancers à long terme.

Partir sans bouteille d'eau

Pendant le vol, il faut s’hydrater à outrance. Vraiment. Boire beaucoup d’eau. Le taux d’humidité dans un avion est excessivement bas, et si vous ne buvez pas assez, vous commencerez vos vacances avec une bonne grosse déshydratation. Pas ouf. Si vous partez sans bouteille, vous pouvez toujours demander de l’eau aux hôtesses et stewards, mais vous risquez de les appeler toutes les demi-heures, ce qui est relativement chiant. Pour eux, comme pour vous.

Se balader pieds nus

Pour commencer, personne dans ce vol n’a envie de croiser vos orteils gonflés par l’altitude. Ensuite, si vous pouviez voir tous les germes sur le sol d’un avion, ça vous passerait bien l’envie. Entre les résidus de bouffe, les souvenirs de ceux qui ont vomi ou qui ont saigné du nez, et les restes d’éternuements de centaines de voyageurs, croyez-moi : c’est pas ouf.

Rester assis tout du long

Mauvaise idée pour vos gambettes ! La faible pression atmosphérique rencontrée dans les airs peut ralentir la circulation de votre sang, et aller jusqu’à créer des caillots sanguins. En restant assis, vous risquez d’empirer ce phénomène, qui peut s’avérer particulièrement dangereux : un caillot qui remonte dans les poumons ou au niveau du cœur, et votre voyage à Hawaï se transforme en dernier voyage, celui vers l’au-delà. Vous pouvez clamser, quoi.

Dormir au décollage ou à l'atterrissage

Ces deux moments étant les plus flippants d’un vol (généralement les deux instants où je chiale en disant que ce vol n’arrivera pas à bon port, perso), il est tentant de se forcer à s’endormir avant pour ne pas les vivre consciemment. Très mauvaise idée ! Le fait que la pression de l’air autour change rapidement créée une gêne dans les oreilles. A ce moment-là, il faut être capable de déglutir, bâiller ou mâcher un chewing-gum, pour éviter que le conduit osseux assurant l’équilibre de pression entre l’oreille et l’extérieur ne se bouche. Si cela se passe, alors l’air bloqué dans l’oreille peut conduire jusqu’à l’éclatement des tympans, et donc : vous rendre sourd ou malentendant. Ça fait cher payé le petit somme.

(Source)

Prendre un somnifère pour la première fois

On continue dans notre logique de « dormir pour oublier que l’on a un risque de se crasher ». Certaines personnes cherchent à dormir tout le vol, soit pour ne pas paniquer, soit pour le voir passer plus rapidement. Les somnifères deviennent alors vos BFF. En revanche, tester un nouveau médicament, quand on se prépare à être enfermé haut dans le ciel pendant des heures, c’est pas la meilleure des idées. Vous pourriez mal le supporter, faire une allergie ou avoir la mauvaise idée de profiter un peu trop du vin gratuit avant. Faire un malaise, c’est chiant. Faire un malaise dans les airs, c’est encore plus relou. En cas d’urgence, un somnifère pourrait également limiter vos capacités à bien réagir.

Choisir sa place en début ou fin de rangée

Je sais, c’est tentant : devant, vous avez plein de place pour vos jambes, derrière, vous n’avez personne pour marteler votre siège de coups de pied. Mais prenez en compte que devant, l’espace libre est souvent squatté par les bébés qui ont besoin de se défouler, et que derrière, vous n’avez pas d’amplitudes pour incliner votre siège. Finalement, c’est une fausse bonne idée.

Toucher aux compartiments à bagages

Je sais, tout ça part d’une bonne intention : vous voulez aider les hôtesses et stewards, et pensez donc que réorganiser les compartiments pour faire rentrer la valise du petit monsieur qui n’arrive pas à la soulever est une bonne idée. Humainement, oui. Mais en réalité, il faut éviter : vous n’avez pas le droit de toucher aux affaires des autres, ni de fermer le compartiment. Cela est réservé au PNC, notamment à cause des risques d’abîmer les affaires des autres, ou de bloquer la circulation en prenant trop de temps.

Bonus : ouvrir la porte

Ne faites pas comme ce monsieur qui a voulu créer un petit courant d’air en plein vol, juste parce qu’il avait chaud. Faut pas avoir inventé l’eau chaude, hein.

Si vous avez trop peur de l’avion, faites comme moi : ne le prenez pas. Paris-Montréal en pédalo, c’est plus sympa.

Source : Insider, Sud Info