Le Royaume-Une nous quitte. Ça y est. La rupture est enfin consommée. 1317 jours après l’annonce officielle… On a tenté par tous les moyens de se rabibocher, on a cru qu’il y aurait un espoir mais on est maintenant forcé de constater que notre union n’était plus possible… Des mots durs ont été dits… Alors voilà… bye-bye Britain. Mais en fait, qu’est-ce que ça va vraiment changer pour nous autres communs des mortels ? Enquête.

Dans un premier temps : RIEN

Oui alors c’est sûr que c’est un peu décevant mais que voulez-vous, c’est plutôt une bonne nouvelle non ? Dans l’accord signé entre le Royaume-Uni et l’UE, on compte une période de transition qui n’impactera nullement les citoyens (Britanniques, ou Français ou n’importe qui) jusqu’en décembre 2020. Et cette période pourra même être rallongée jusqu’en 2022 considérant alors le Royaume-Uni comme un état membre de l’UE.

Et pour les expatriés qui vivent de part et d'autre de la Manche ? ... Rien non plus

Tous les Britanniques installés en Union Européenne et tous les expatriés membres de l’UE installés au Royaume-Uni d’ici la fin de la transition (soit décembre 2020) ne verront pas leur statut modifié par le Brexit. Pour ceux qui décident d’en faire autant à partir de janvier 2021, les procédures de déplacement changeront selon un protocole différent pour chaque pays.

L'Union Européenne va perdre 66 millions d'habitants

Et spoiler alert, ça ne sera absoluement pas à cause du virus du Coronavirus.

L'Union Européenne va perdre 5.5 % de son territoire

Et spoiler alert, ce ne sera pas à cause de la montée des eaux.

Les Britanniques pauvres vont être encore plus pauvres, YAY

Eh oui il fallait bien que quelqu’un paye. Tout d’abord, on prévoit une augmentation du chômage due à la baisse de croissance avec 950 000 emplois en moins à prévoir d’ici 2021. Ce sont d’abord les banques qui vont prendre ce qui rappelle de plus en plus le scénario de la série Years and years.

On aura désormais besoin d'un VISA pour nous rendre à Londres (ou n'importe où au Royaum-Uni)

On sait pas encore trop comment ça va s’organiser mais déjà que ça coûtait une burnasse de se faire un week-end à Londres, on risque de devoir changer de fusil d’épaule pour nos destinations « pas chères » de week-end.

Pour tous les partenariats commerciaux, on a facile une décennie pour se préparer

Encore une fois, ça presse pas… Les accords commerciaux vont tomber tranquillement les uns après les autres mais tout ça ne se fait pas du jour au lendemain. Techniquement on prévoit environ 10 ans avant de commencer à le sentir passer. Et moi perso, dans 10 ans j’aurais déjà plus assez de mémoire pour me souvenir à quoi ça ressemblait la vie avant le Brexit donc je pense que je ne serai pas personnellement pas impactée. Voilà. Au cas où vous vous demandiez quoi…

Les eurodéputés britanniques laisseront leurs sièges de libres

76 petits fauteuils bien confortables et désormais libres. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, on ne va pas tout de suite les vendre sur le Bon Coin. Déjà on en garde 46 au frais pour les futurs arrivants dans l’UE (parce qu’à chaque fois c’est le bordel pour les nouveaux, il reste que des tabourets tout pourris, là pour une fois ils seront un peu mieux accueillis), quant aux 27 autres sièges ils seront tranquillement redistribués à qui mieux mieux.

Plus rien à secouer des histoires de love de lafamille royale britannique

Déjà qu’on n’y captait pas grand chose, on devrait officiellement s’en battre les steaks. Non pas qu’on avait la moindre obligation d’y prêter un intérêt quelconque mais il y a fort à parier (selon mon analyse géopolitique) que les gossip de la queen ne nous mettent plus autant de papillons dans le ventre.

On n'aura plus le droit de danser bourrés sur les Spice Girls en fin de soirée

Une chance pour les L5 de se repositionner en artiste numéro 1 des fins de soirée torchées en appart.

On pourra plus payer en euros

Trop les boules. Juste. Trop. Les. Boules.

Source : CNews, Ouest France, Le Point