Marqué un but c'est bien beau, mais pour qu'un but reste dans l'histoire il faut que la célébration qui suive soit digne du but qui précède. Avec ces buts là, les buteurs ont fait le boulot.

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  1. Bébéto et son berceau (1994)
    En quart de finale contre les Pays-Bas, Bébéto célèbre son but en mimant le bercement d'un enfant, il venait tout juste d'être papa quelques jours plus tôt. Ce geste, depuis, vous l'avez vu à peu après 300 000 fois sur tous les terrains du monde.
    Notre conseil stylistique: une valeur sûre. Mais encore faut-il être papa. Et marquer. Ca fait deux critères pas si évidents.
  2. Roger Milla et son poteau de corner (1990)
    A 42 ans, le (plus) grand attaquant de l'histoire du Cameroun enflamme la coupe du monde en Italie avec son petit pas de danse, mélange de plein de danses camerounaises, autour du poteau de corner. Un truc qui a presque fini par résumer la carrière de de Milla (oui c'est un peu triste)
    Notre conseil stylistique: n'essayez pas de l'imiter, vous avez de grandes chances d'être ridicule.
  3. Maradona et le cri du coeur (1994)
    On l'avait dit fini, terminé, à la retraite. Après avoir été longtemps exclu pour dopage à la cocaïne, Maradona redevient le grand Maradona le temps d'un match, ou plutôt le temps d'une action grandiose. Alors il se dirige vers la caméra et balance ce cri de rage pour ceux qui l'avaient enterré trop tôt. Il est exclu quelques jours plus tard pour un dopage à l'éphédrine. Mais il rester ça.
    Notre conseil stylistique: choisissez votre meilleur profil quand vous venez en close-up devant une caméra.
  4. Thuram et la surprise (1998)
    La France est en demi-finale de SON mondial contre la croatie. Elle encaisse d'abord un premier but sur lequel Lilian Thuram est un peu coupable. Alors puisqu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, le même Lilian marque non pas 1 mais 2 buts, lui qui ne marque jamais. De quoi être un peu circonspect juste après le but en essayant de comprendre ce qui arrive.
    Notre conseil stylistique: mettez des lunettes pour intellectualiser encore un peu plus votre démarche.
  5. Marco Tardelli et la course sans fin (1982)
    En finale en 1982, l'Italie mène 1-0 lorsque le bon Marco Tardelli double la marque. S'en suit une course qui n'en finit pas en n'arrêtant pas de crier "goal", gagné par la folie d'un but qui signe la victoire de la Squadra Azzura. Une extase qui marqua la coupe du monde.
    Notre conseil stylistique: rien à redire, c'est parfait.
  6. (Bonus Langue) Dugarry et le tirage de langue (1998)
    Christophe Dugarry en avait pris plein la tête pendant l'avant coupe du monde: s'il était là c'était forcément parce que le pote de Zidane. Un début de match catastrophique n'arrange rien... et puis le premier but. Et un petit message pour la tribune de journalistes.
    Notre conseil stylistique: restez sobre et évitez le désormais "un ferme ta gueule"
  7. (Bonus Filet) Yekini et (1994)
    Ok le but n'était pas le plus compliqué. Mais il sembla si important pour l'attaquant nigérian Yekini qui resta de longs instants à le célébrer au fond du but.
    Notre conseil stylistique: à ne faire qui si vous êtes en train de gagner. Si vous perdez déjà 3-0, évitez.

On vous dit que c'est chouette le foot.