Se balader sur la plage pieds nus avec la sensation des grains de sable qui viennent chatouiller nos orteils velus sera bientôt un vieux souvenir auquel on repensera avec nostalgie. La faute à ce foutu plastique qui après avoir envahi nos vies, puis nos poubelles, vient nous emmerder sur nos lieux de vacances. Voici 10 plages où il est conseillé de chausser ses Caterpillar avant d’y poser les pieds.

La plage de Playa Grande aux Canaries

Le pastique c’est fantastique, sauf quand la plage en est recouverte. C’est le cas de la playa grande située sur l’île de Tenerife dont le sable est jonché de paillettes de plastique, ambiance disco. Une vraie plaie due au courant du Golf Stream qui ramène des tonnes de déchets plastiques vers certaines plages des Canaries où il est fortement déconseillé de boite la tasse.

La plage de Greta Beach en Australie

Située sur l’île de Christmas Island, cette plage n’attire pas que les touristes en quête de vagues rondelettes, mais malheureusement aussi des nuées de déchets plastiques venus s’entasser comme de vulgaires aoûtiens en bord de mer. C’est moche, ça pollue et c’est une plaie à recycler (on parle du plastique, pas des aoûtiens…)

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La plage d’Accra au Ghana

Le Ghana et ses 539 km de plages sont un paradis pour les sacs plastiques et autres déchets indésirables, censés attendre sagement dans des décharges à ciel ouvert que le temps fasse son œuvre. Sauf qu’il suffit d’un coup de vent ou de fortes pluies pour que toutes ces saloperies en profitent pour se faire la malle et aller squatter les pages avoisinantes.

La plage de Kamilo Beach à Hawaï

Kamilo Beach est depuis plusieurs années connue sous le nom de « plastic beach ». La faute aux courants et vents marins qui rappliquent des tonnes de déchets pile à cet endroit. En novembre 2007, des volontaires ramassèrent ainsi 4 millions de morceaux de plastique. De quoi se flinguer les lombaires. Surtout qu’il suffit de quelques marées pour saloper de nouveau les lieux.

Les plages de Koh Lipe en Thaïlande

Sous les pavés la plage, sous la plage la déchetterie. Cette petite île thaïlandaise a beau être protégée par la présence d’un parc naturel, ça n’empêche pas les déchets plastiques de proliférer, même si les autorités font tout pour les cacher sous le tapis… c’est-à-dire loin des yeux des vacanciers. Evitez de jeter un œil au dos de la carte postale, ce n’est pas forcément beau à voir.

La plage de Marquez Beach à Callao au Pérou

Une des plus importantes mers de déchets plastiques mouille au large du Pérou et du Chili. Résultat, en 2018, c’est un tsunami de détritus qui a envahi la côte. 3 tonnes de bouteilles, de sacs et d’emballages plastiques s’échouèrent sur les 3 kms de cotes et furent ramassées les jours suivants.

Crédits photo : Callao Beach pollution

L’île Henderson dans le Pacifique, perdue entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou

Il y a beau n’y avoir personne à 5000 bornes à la ronde, cette île se récupère toute la merde plastique de la planète à cause des nombreux courants océaniques qui croisent au large. Résultat, chaque mois se sont plusieurs tonnes de déchets plastics qui s’échouent ici (18 tonnes en 3 mois en 2015) sur à peine 38km2. L’île Henderson détient ainsi le triste record de la plus grande densité de déchets au monde !

Les plages de Saint-Domingue

En 2018, ce sont 60 tonnes de déchets plastiques qui ont été ramassées en 6 jours sur les plages de Saint-Domingue… en vain. La faute aux autres, mais pas que… la plupart des déchets proviendraient des détritus jetés dans le fleuve Ozama par les habitants des bidonvilles. Çà, plus les 250 tonnes de plastique qui font la planche dans les océans à travers le monde, on n’est pas près d’en voir le bout (du plastique).

La plage de Kuta à Bali

Sea sex and sun (and plastic) ! Bali a beau avoir déclaré l’état d’urgence il y a deux ans après avoir vu une de ses côtes recouverte d’ordures, l’île peine à faire place nette. L’île ne recycle que 48 % de ses déchets, le reste étant soit brûlé, soit jeté en décharge, dans les rivières ou directement dans l’océan. Seule lueur d’espoir, le vote en juillet 2019 de la loi interdisant la vente de sacs plastiques à usage unique.

La plage de Juhu Beach à Mumbai

En plus de devoir gérer les déchets d’un bon milliard d’habitants, l’Inde doit aussi se farcir les relents plastiques de ses voisins du golf arabique charriés (et non charia) par les courants océaniques. A peu près chaque année, la plage de Juhu dans les environs de Mumbai est ainsi envahie par des tonnes de détritus plastiques (430 tonnes en juillet 2019) à ramasser à la mano.

Source (non polluée)