Rien à bouffer dans le frigo ? Ton pote sur le canapé pourrait bien faire l’affaire non ? Il est bien en chair et puis qu’est-ce qu’il est relou … Non ? Bon ok. Heureusement que certaines espèces animales ne sont pas aussi frileuses que nous à bouffer leurs semblables parce que sinon ce top n’aurait jamais eu lieu.

Les têtards

Il arrive que certaines espèces deviennent cannibales en raison de conditions difficiles de survie. Sachez que ces petites bêtes peuvent soudainement devenir des prédateurs sanguinaires pour leurs congénères à cause du stress d’inanition : celui qui leur fait craindre de ne pas avoir assez à manger. Heureusement que l’être humain ne réagit pas de la même façon parce que sinon j’aurais déjà bouffé toute ma famille.

Les mantes religieuses

C’est la plus connue. Pendant ou après l’accouplement, elle dévore le mâle. Et cela n’a rien à voir avec des pratiques sexuelles fortement perturbées. Si la femelle mange son partenaire, c’est parce qu’elle récupère l’énergie de l’autre qui lui permettra de pondre ses petits œufs et de les couver. Une sorte de pension alimentaire sauvage et mortelle quoi.

Les grizzlis

Clairement, le mâle est un danger pour les pauvres petits oursons sans défense qu’il peut potentiellement attaquer et dévorer. Mais pas seulement. Ce dernier s’en prend également à plus faible que lui parce qu’il ne parvient pas à trouver de quoi soulager sa grosse foncedalle. C’est encore un phénomène liée à la crainte de ne jamais trouver de quoi se sustenter.

Les hamsters

Chez ce rongeur, la période post-accouchement peut être un poil tragique. En effet, la mère qui a mis bas va manger le cordon ombilical de ses petits. Et si lorsqu’elle continue à le machouiller, ce dernier ne se défend pas, elle continuera à le dévorer. C’est la réaction du bébé qui va déclencher chez elle une « prise de conscience » et la faire arrêter. Si le bébé réagit et cri, elle stoppe, s’il est trop faible, adios. Il arrive parfois que la mère dévore son petit les semaines qui suivent si elle est en proie au stress. Pas très très maternel comme comportement.

Les requins

Ça t’arrive de t’embrouiller avec tes frères et soeurs ? Et de les bouffer ? Non ? Tant mieux. Ce n’est pas le cas de certaines espèces de requin : in utero, le plus gros des embryons dévorent les autres. Les bébés ne font pas même 1 centimètre qu’ils sont déjà de cruels prédateurs. Et après, on veut nous faire croire que ce sont de petites bêtes toutes gentilles ? Mensonge.

Les cobras royaux

Celui-là est particulièrement bâtard puisqu’il se nourrit essentiellement de serpents : couleuvres, pythons et bien évidemment d’autres cobras royaux. Il faut savoir que pour tuer sa victime, le serpent la mord et lui injecte un venin qui attache le système nerveux de cette dernière lui provoquant paralysie faciale, vertige, vision brouillée puis -oups- elle ne peut plus respirer et s’asphyxie. La boulette.

Les araignées pélicans

Alors elles, ce sont les pires. Elles sont originaires de Madagascar et existeraient depuis 180 millions d’années. Leur méthode pour dévorer leurs congénères est fourbe et vicieuse mais efficace. Elles titillent la toile de leur victime qui pense alors qu’elle s’apprête à coincer une proie, sauf que, surpriiiiiiise, c’est elle qui se fait bouffer ! C’est pas comme ça qu’on appâterait un cheeseburger hélas.

Les poulpes

Ils se nourrissent essentiellement de moules. Sauf que parfois, ces derniers ont un peu la flemme de se fatiguer à les « chasser » pendant des heures et préfèrent se satisfaire de bras tentaculaires de leurs potes. C’est l’une des explications qui justifieraient ces attaques sanguinaires (ou pas). Selon les scientifiques, il arrive aussi qu’en aquarium notamment, la surpopulation engendre des luttes de territoire entre les céphalopodes benthiques (leur autre petit nom) qui se concluant par du cannibalisme.

Les grands brochets

Alors lui, c’est le genre de poissons qui bouffe à tous les râteliers. Très opportuniste, son alimentation est composée de toutes pleins de bébêtes des mers telles que écrevisses, amphibiens et diverses espèces de poissons. On me dit dans l’oreillette qu’il lui arrive également de se nourrir de canetons et de rongeurs, hallucinant !Bref, restons dans la thématique du cannibalisme : ce poisson dévore également les alevins qui sont tous simplement de jeunes brochets. Aucune race. Aucune.

Les abeilles

Lorsque la ruche est en péril et que ces petits insectes des plus utiles se retrouvent un peu dans la panade, ils s’en prennent aux larves et aux nymphes (le nom des abeilles en formation juste après le stade de la larve).

Nombreux sont les animaux qui dans certains contextes vont développer des comportements cannibales : vaches, lapins et chats sont également concernés. Comme quoi, on croit connaître son animal de compagnie et puis un jour il bouffe son gosse ou le chat du voisin… (Certes, ce n’est pas aussi simple).

Source : Wikipédia, Sciences et Avenirs, Le Figaro

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