Quand t’es adolescent, en pleine crise en plus, tu es sujet à de trop nombreuses angoisses. Les adultes te rabâchent que « ça va passer », que « c’est qu’une période pas facile », et que ça ira mieux après. Ouais, sauf que non. Il y a certaines problématiques, certaines angoissent, qui seront toujours là après, et qui peuvent être bien pires, parce que t’auras plus l’excuse de « la crise d’adolescence ». Bonne chance, ça s’appelle la vie.

La peur d’être rejeté

Au lycée, t’as peur d’être exclu, de ne pas faire partie du groupe, de ne pas être avec les gens cool. Quand t’es adulte, c’est pas mieux hein. Que ce soit au boulot, ou dans ton couple, t’as toujours peur d’être celui ou celle qui n’est pas « in », qui n’est pas dans le coup, et qu’on laisse de côté. Super.

La peur de l’abandon

Quand t’es ado, t’as peur d’être seul, oublié et abandonné. Bah quand tu grandis, c’est pas mieux. T’as peur que ton partenaire te quitte, que tes parents rejettent ton choix de mode de vie… C’est pas pour te déprimer hein, mais si t’as cette peur à l’adolescence, y’a moyen que ça reste toute ta vie.

La peur de l’école

Tu penses qu’une fois le lycée terminé, tu n’auras plus de raisons d’avoir peur de l’école ? Détrompe toi. Le boulot, ça peut être pire que l’école, et en plus, tu risques d’avoir des enfants à ton tour et devoir te taper des visites de salles de classe. C’est jamais terminé ce bordel.

La peur d’être différent

Ah ça, c’est la grande peur des ado. La peur de ne pas être comme les autres, de ne pas être dans le moule. Bah dis toi que toute ta vie, ça sera comme ça, sauf qu’au bout d’un moment, tu seras bien content de ne pas être comme tout le monde, quand tu verras à quel point les autres sont cons et chiants. Vaut mieux être différent, plutôt que d’être relou(e).

L’insomnie

Adolescent, il t’arrive de ne pas pouvoir fermer l’oeil parce que tu stresses, ou parce que tu ne te sens pas bien. Quand tu es adulte, c’est la même chose, sauf qu’en plus tu peux passer la nuit à mater des séries sans qu’on t’engueule, ce qui ne facilite pas l’endormissement. Merci Netflix !

L’autorité parentale

Tu penses qu’une fois que tu seras grand, plus personne ne pourra te dire quoi faire ? Haha, dis bonjour à ton patron. Pire qu’un parent, il aura la manie de te foutre sur les nerfs et de te donner des envies de meurtre, sauf qu’il te file un salaire à la fin du mois, donc tu ne pourras pas le tuer.

La peur de la mort

Adolescent, tu peux avoir ces angoisses liées à la mort, sans y avoir forcément été confronté. Adulte, tu vieillis de jour en jour, tout comme tes proches, et un jour tu réaliseras que chaque jour qui passe te rapproche de ta mort. Tiens, voici une corde. Bisous.

La peur de l’échec

Au collège, au lycée, tu auras peur de ne pas y arriver, de ne pas avoir de bonnes notes, de redoubler. Adulte, tu pourras aussi avoir peur de ne pas être à la hauteur dans ton boulot, de ne pas être crédible dans ce que tu fais. Ça s’appelle le « syndrome de l’imposteur », et ça ne te quitte jamais vraiment.

La peur de ne pas plaire

La crise d’adolescence, c’est aussi avoir des boutons partout, des cheveux qui graissent trop vite, et un corps que tu as l’impression de ne pas contrôler. Adulte, c’est à peu près la même chose, sauf que tu apprends à camoufler tes complexes, plutôt que de les assumer. Alors que les complexes, on les emmerde, t’es parfaitement bien comme tu es.

La peur de ne pas savoir ce que tu vas faire de ta vie

La question « qu’est ce que tu feras quand tu seras grand » n’est jamais totalement résolue, même quand tu as la quarantaine. Tu peux te lancer dans une voie, puis te rendre compte au bout d’un moment, plus ou moins long, que ce n’est pas ce que tu veux faire, tout plaquer, et tout recommencer.

J’veux pas te déprimer hein, mais la vie c’est pas simple, et lutter contre soi-même est épuisant. Le mieux c’est de t’en foutre, et de faire ce qu’il te plait.