Sur Reddit, les pilotes ont pris la parole. Et ils l’ont prise pour se plaindre de la vétusté de certains aéroports et de la peur que leur inspirent d’autres. De quoi faire un classement des aéroports détestés des commandements de bord. Désarmement des toboggans, vérification de la porte opposée.

L'aéroport de Georgetown, en Californie

Un aéroport situé sur une montagne, avec un sommet au bout de la piste d’atterrissage et une forêt de l’autre côté, la piste y est inclinée, étroite, cabossée et trop courte. En plus, l’aéroport est situé au milieu de nulle part et les pilotes ont très peu de solutions en cas de problème (sans compter qu’ils se font bien chier pendant leur nuit à Georgetown).

L'aéroport Kai Tak, à Hong Kong

Aujourd’hui fermé, Kai Tak était jusqu’en 1998 l’aéroport international de Hong Kong et sans doute le lieu le plus dangereux du monde. Situé en plein coeur de la ville, à 1 mètre des habitations, il était parcouru de vents très violents et il fallait approcher une des pistes à très basse altitude au milieu de la ville. Pour s’aligner avec la piste, les pilotes disposaient de très peu de temps pour effectuer un virage à 47 degrés, ce qui les obligeait à utiliser l’approche visuelle et non pas l’ILS. Bref, après pas mal d’accidents, l’aéroport a été fermé.

Norfolk International, en Virginie

Les pilotes n’aiment pas atterrir dans cet aéroport parcouru par des vents croisés en raison de sa proximité avec l’eau. Les pilotes sont obligés d’atterrir en diagonale pour ensuite se positionner dans le sens de la piste. Pas pratique.

LaGuardia, à New York

Les pilotes sont unanimes sur l’horreur que représente LaGuardia. Comme dit l’un des pilotes de Reddit « un prout peut occasionner deux heures de retard à LaGuardia ». L’aéroport est dépassé, vieillissant, bondé et en retard permanent.

Toronto Pearson

Les pilotes se plaignent souvent de la qualité des pistes d’atterrissage, particulièrement glissantes. De plus, l’aéroport utilise de nombreux escaliers pour l’accès aux avions et les pilotes se les caillent. D’autant que la bouffe proposée aux équipes est jugée dégueulasse.

L'ancien aéroport Mariscal Sucre de Quito

L’ancien aéroport international de la capitale équatorienne était un enfer pour les pilotes. Situé au milieu de la ville au milieu des montagnes, il s’agissait d’un des aéroports les plus hauts du monde. Par ailleurs, les pilotes se plaignaient du manque de professionnalisme des équipes au sol qui n’aidaient pas vraiment les pilotes à diriger leur bécane.

L'aéroport de Mexico City

Les pistes parallèles ne sont pas suffisamment éloignées les unes des autres pour permettre à deux avions d’atterrir et de décoller simultanément. Tout cela cause des retard importants parce que les avions des deux terminaux doivent décoller de la même piste. Par ailleurs, l’aéroport est pris d’assaut et les délais très longs pour les pilotes. Ils se plaignent aussi de l’odeur de l’aéroport, en raison du manque d’aération. Enfin, toute l’aviation militaire et officielle utilise l’aéroport en lieu et place de l’aéroport militaire situé non loin. Résultat : des retards interminables lorsque la situation se produit. Et sans compter les difficultés d’approche de l’aéroport.

L'aéroport international de Los Angeles

L’aéroport de Los Angeles est un enfer pour les pilotes : tout le temps en travaux, impraticable, à la fois trop usé et trop grand, mal foutu.

Comme un avion sans ailes.