L’acteur n’est-il pas par essence un caméléon que les rôles transforment telles des mues constamment renouvelées ? Et puis comme disait Mark Twain « La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre et qu’un aveugle peut voir » ce qui devrait nous faire réfléchir. Toujours est-il que les acteurs changent de gueule d’un film à l’autre. C’est leur boulot. Mais certain le prennent plus à cœur que d’autres.

Charlize Theron

Sa gueule de ouf: Aileen dans Monster. Ou elle est très très moche avec la peau qui pend.

Gary Oldman

Sa gueule de ouf : Le gars qui se fait bouffer la gueule par ses cochons dans Hannibal Lecter. Très belle et émouvante interprétation.

Nicole Kidman

Sa gueule de ouf : Virginia Woolf dans The Hours. Juste parce qu’elle a un gros pif. On n’est pas exigent.

Jared Leto

Sa gueule de ouf : Rayon / Raymond dans Dallas Buyer Club, une séropo transgenre. On est loin du délire Mrs Doubtfire.

Benicio del Toro

Sa gueule de ouf : sa tête découpée dans Sin City qui continue de causer.

Joaquim Pheonix

Sa gueule de ouf : John Callahan dans Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot de Gus Van Sant. Les lunettes, la rousseur, le brushing et les quelques kilos en trop, on a du mal à croire que c’est le même gars qui jouait dans Two Lovers.

Christian Bale

Sa gueule de ouf : ex-aequo Dick Cheney dans Vice et Trevor Reznik dans The Machinist. Limite ça se voit que le gars cherche un peu trop à gratter l’oscar.

Tom Hardy

Sa gueule de ouf : Charles Bronson pour sa tête de phallus hors du commun.

Tilda Swinton

Sa gueule de ouf : quand elle a joué une poutre dans un film tchèque.

Ryan Gosling

Sa gueule de ouf : vous savez le film là où il fait sa gueule sans expression, bah c’est le film le plus ouf pour lui en termes de jeu.

Ça part en transformisme radical.