La Coupe de la Ligue, c'est magique. Chaque année, la Coupe de la Ligue, c'est des émotions, des gestes de légende, des oppositions de titans qui viendront alimenter nos plus beaux souvenirs de supporters. Que les esprits chagrins qui vilipendent cette belle épreuve ravalent leur venin ! Petite sélection des instants qui nous ont fait dire "Merci Monsieur Thiriez !". Ou pas.

  1. La mythique banderole Anti-Chtis (2008): Quand l'humour le plus raffiné des supporters parisiens s'accompagne d'un but bien douteux qui crucifie Lens en finale en 2008, et d'une vraie-fausse exclusion du PSG l'année suivante, l'épreuve rentre dans la légende : La France est en émoi et désormais, tout le monde sait que la Coupe de la Ligue existe. Pari gagné.
  2. La Panenka bien crade de Landreau (2004): Déjà, une finale qui se règle aux pénalty, c'est épique. Mais quand Michaël Landreau décide de faire le malin, de tenter une Panenka et de la foirer bien comme faut, on le sait, La Coupe de la Ligue accède enfin à Dailymotion.
  3. Pascal Nouma, triple vainqueur (1995, 1997, 1999): Pascal Nouma est une icône, mais il est aussi et surtout le joueur qui détient le plus de Coupe de la Ligue, 3 avec 3 clubs différents, record qu'il partage avec Souleymane Diawara. Les grandes compétitions sont bâties par les grands joueurs. Alors que dire d'une épreuve remportée une année sur deux par Pascal Nouma ?
  4. Le FC Gueugnon en Coupe d'Europe, si, si (2000) : Les Forgerons sur la scène européenne? Ne cherchez pas, seule la Coupe de la Ligue permet ce miracle. Le triple champion de Bourgogne tombera, sans démériter, face à la redoutable formation de l'Iraklis Salonique. Ca n'a pas rapporté lourd de point UEFA à la France, mais c'était beau.
  5. Les changements de règlements un peu limites en cours de route (2006, 2009) : Après les victoires de Nancy, de Strasbourg et de Sochaux, il fallait réagir : Exempter les deux premiers du championnat précédent des 16èmes de finales, puis faire des 4 premiers des têtes de séries pour le quarts, pour qu'enfin la logique l'emporte : Bordeaux, Paris et Marseille remportent le trophée. La flexibilité du règlement, c'est la clé du succès de M. Thiriez.
  6. Une affluence record de... 24663 spectateurs en finale (1995) : Le Parc des Princes sonnait bien creux pour la première finale de l'épreuve. La Coupe de la Ligue a séduit un public de connaisseurs dès ses débuts, un public d'Art et Essai, un public ARTE...
  7. Les minots de Monaco sur le terrain (2004) : Monaco est le tenant du titre en 2003. Et le tirage au sort met Marseille sur le chemin des hommes de Didier Deschamps. Mais Deschamps se contrefout de ce match et aligne des joueurs de 12 à 15 ans (ou presque) qui concèdent un 2-0 très honorable. Monaco ne conserve pas son titre mais ira en finale de la Ligue des Champions. Chacun son truc.
  8. Mettre sous le feu des projecteurs des sponsors incroyables et exotiques: des brioches, des magasins de bricolage.... Le football anglais tremble devant cette puissance financière.
  9. Provoquer le premier défilé sur le Vieux Port à Marseille depuis 17 ans: 17 ans de disette, forcément ça marque son homme. Alors ce trophée, même discutable esthétiquement et sportivement, restera dans les annales à Marseille comme la fin d'un long cauchemar. De là à sauter dans le Vieux Port pour une coupe en plastique...
  10. Les décrochages régionaux de France 3 (tous les ans): Quand la toute puissante Canal + impose à la France entière ses choix de matchs du dimanche soir avec une équipe de consultants de niveau international, France 3 délègue à ses bureaux locaux le 16ème de finale qui se passe à moins de 200 bornes de chez eux. La vraie France, celle des clochers et des chemins creux, c'est la Coupe de la Ligue.

Et vous, vous en connaissez d'autres ?