Il est important de bien commencer, mais il est encore plus important de bien finir. Après les meilleurs twists ou les fins de films auxquelles on ne s'attendait pas, on a farfouillé un peu partout sur le web (avec des pros comme Filmcritic) afin d'obtenir le top ultime (logique, pour des fins), ou du moins quelque chose qui s'en approche. Voici donc 15 des meilleures fins de films. Attention: si vous n'avez pas encore vu ces films et que vous avez l'intention de le faire, ne lisez surtout pas ce qui suit.

  1. 2001, Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick, (1968)
    Même si l'on a rien compris du début à la fin, l'épilogue des aventures du monolythe est magistrale. Transcendantale, même. Mais on a toujours rien compris.
  2. La Planète des Singes de Franklin J. Schaffner (1968)
    Une fin plus culte que le film lui-même: tout le monde ou presque se souvient de la statue de la Liberté enfoncée dans le sable. La fin de La Planète des Singes, c'est un peu comme se réveiller dans son pire cauchemar: les singes ont pris le pouvoir...(et pas les chats, ce qui aurait été beaucoup plus sympathique.)

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    Il n'a pas souffert, promis

  3. La Vie de Brian de Terry Jones (1979)
    Le film en lui-même est une succession de moments mémorables, mais atteint son apogée avec cette fin musicale (attention, ça reste dans la tête longtemps. Très longtemps. On en sait quelque chose à Topito) et la plus joyeuse scène de crucifixion de toute l'histoire de la crucifixion-qui est assez accaparée par une seule personne, il faut bien le dire.

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    Il n'a pas souffert, promis

  4. Elephant Man de David Lynch (1980)
    L'une des fins les plus tristes et les plus belles du cinéma, rien que ça. David Lynch a du talent, même quand il ne met pas de nain parlant bizarrement dans ses films.
  5. Les lumières de la ville de Charlie Chaplin (1931)
    L'un des derniers films muets de Charlie Chaplin, qui privilégie la pantomime pour faire passer des émotions, notamment ses retrouvailles avec la fleuriste. Et ça marche, puisque la fin de ce film est l'une des plus touchantes du cinéma, muet et parlant.

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    Il n'a pas souffert, promis

  6. Inception de Christopher Nolan (2010)
    La fin qui rend paranoïaque. Mort, Illusion, et est-ce que cette toupie va s'arrêter de tourner? Les questions sans réponses sont (souvent) les clés d'une fin réussie.
  7. Blade Runner de Ridley Scott (1982)
    Il existe plusieurs versions de la fin de Blade Runner, on retiendra surtout la fin "originale" du réalisateur: Deckard est-il en fait un réplicant? Il y a le pour, et il y a le contre. Encore un film qui rend parano: si vous n'aimez pas les animaux, attention, vous êtes peut-être vous-même un réplicant.
  8. Seven de David Fincher (1995)
    Ce thriller fait froid dans le dos -depuis, on ne voit plus les spaghettis de la même façon-et se termine en apothéose: Kevin Spacey (le psychopathe) se rend coupable du péché d'envie, donc s'arrange pour se faire tuer par l'inspecteur Mill, qui se rend coupable du pêché de colère: même mort, le tueur a réussi son coup. Brillant. Et flippant.

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    Il n'a pas souffert, promis

  9. Orange Mécanique de Stanley Kubrick (1971)
    En plus d'être l'un des films les plus brillants de tous les temps, la fin d'Orange Mécanique est l'une des plus subversives de l'histoire de la fin de film (qui est une discipline relativement méconnue). Alex est guéri, on est très contents pour lui. Ou pas.

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  10. Le cercle des poètes disparus de Peter Weir (1989)
    Ce film est à l'origine des "Carpe Diem" tatoués jusqu'à plus soif, mais sa fin mignonne comme tout a fait rêver plus d'un prof: malheureusement, c'est assez rare que tous les élèves montent sur leur table pour saluer leurs profs.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  11. Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino (1978)
    Premier film critique sur la guerre du Viêtnam et les joies de la roulette russe, la fin conclut ce voyage par des funérailles et un constat désabusé des traumatismes post-Viêtnam.
  12. Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard (1965)
    Le film a été interdit aux moins de dix-huit ans lors de sa sortie pour "anarchisme intellectuel et moral", ce qui résume assez bien le final explosif (c'est le cas de le dire). Une fin tellement marquante qu'elle est mise en valeur sur l'affiche du film: Jean-Paul Belmondo, le visage peint en bleu, juste avant son suicide...

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    Il n'a pas souffert, promis

  13. Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro (2006)
    "Jamais un cauchemar n'a été aussi beau", disait la bande-annonce. Avec pour toile de fond le cauchemar franquiste, on se demande toujours si Ofelia a bien rejoint le monde alternatif du labyrinthe ou si ce n'était qu'un monde imaginaire... Déconseillé aux dépressifs.
  14. Usual Suspects de Bryan Singer (1995)
    Si vous voulez pourrir la vie de quelqu'un de façon irréversible, dites-lui que Keyser Sözé, en fait c'est Kevin Spacey (comme dans Seven,non?) Ça marche à tous les coups.
  15. Certains l'aiment chaud de Billy Wilder (1959)
    La fin mémorable de ce film tient surtout à la dernière réplique: Jerry (Jack Lemmon), toujours travesti en Daphné, tente de faire comprendre à son prétendant qu'ils n'ont aucun avenir. Et quand, à bout d'arguments, il lui révèle qu'il est un homme, celui-ci à une réponse assez inattendue et terriblement drôle...

Et aussi Casablanca, Batman Begins, Citizen Kane, Fight Club, Docteur Folamour...

sources : filmcriticlepost, epinions